Hier midi, sortie en skiff.
Objectif, préparation de l'aviron d'or.
Parmi les techniques à maîtriser, il y a celle qui consiste à remonter dans le bateau après un dessalage. Comme il fait très chaud, Nathalie a prévu de s'entraîner à cela; et donc je décide d'en faire autant.
Sauf que je n'ai jamais réussi à remonter dans le bateau.

Je me suis mise à l'eau deux fois. La première fois je n'ai réussi à remonter que lorsque je me suis suffisamment approchée du bord pour avoir pied. La deuxième fois je n'ai jamais réussi, le bateau menaçant de se retourner quand je m'appuyais sur le bord pour me hisser dessus. Pas assez de force dans les bras, il va falloir que je fasse des pompes. Ou mauvaise technique. Ou les deux. Le skiff a été ramené au ponton par Marin qui me regardait d'un air exaspéré, style «c'est quoi cette buse».

En arrivant à la maison, tard le soir, j'ai pris un morceau de scotch pour m'en servir comme d'une bande dépilatoire pour tenter d'arracher les échardes invisibles de fibre verre que je m'étais plantée dans le bras droit aux alentours du coude.

Ce matin je suis moulue. J'ai l'impression d'être passée à la lessiveuse, j'ai mal à la cage thoracique. Je découvre un bleu violet au niveau de l'aisselle gauche, due à mes appuis contre la coque.
Il faudra que j'essaie de monter de l'autre côté, à tribord.




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Commentaire le 6 juillet : je suis très petite joueuse : Nathalie est de cette couleur-là sur tout l'intérieur des deux cuisses… (vaisseaux sanguins écrasés quand elle se met à califourchon sur le skiff — mercredi elle a accompli l'exercice quatre fois de suite.)