Aller-retour ce week-end chez mes parents pour fêter les soixante-dix ans de mon père. Ma sœur et ses filles étaient là, ainsi que mes tantes — les sœurs de ma mère — mais pas mon oncle, le frère de papa. A-t-il été invité, ne pouvait-il pas venir? je n'ai pas osé poser la question. J'ai le cœur gros, car mon père avait l'intention, pour une fois, une fois dans sa vie, une fois dans la nôtre, une fois dans l'histoire de la famille, de faire une fête en invitant tout le monde, tous ses neveux — et ma mère a mis son veto à cause de l'inconduite de mon cousin — elle ne voulait pas de lui sous son toit.
Mon père a donc fêté son anniversaire avec ses enfants et les sœurs de sa femme — et pas son propre frère.

Enfin bon. Il ne faut pas que j'y pense, cela ne me regarde pas (tenté-je de me raisonner et convaincre).

Pour le reste, tout s'est bien passé (toujours un peu de soulagement dans ce constat).