Les tweets sont ici, le blog ici.

J'ai eu envie de rire d'effarement, cependant sans être totalement surprise.

Je reprends ce récit d'une part parce qu'il va se perdre dans Twitter, d'autre part à cause d'une citation de The Long Good-Bye (les familles qui s'engueulent au-dessus de la bûche), enfin en souvenir du frère de J. qui, bourré, a tué au fusil un conducteur qui lui avait fait un appel de phare (et j'y pense. Souvent je ne fais pas d'appel de phare.)
Les points de suspension correspondent aux tweets successifs (140 caractères).

Une année lointaine, j'étais de permanence le 1er janvier. Avec mes deux confrères de renfort, on a vu arriver deux familles nombreuses…

au complet, qui s'étaient littéralement entretuées la nuit du réveillon, avec tous couverts de cuisine disponibles; deux blessés graves…

tous blessés légers a minima, une vingtaine de personnes ivres de haine (et tout court) s'insultant dans les geôles, crachats et dénis…

Ils réveillonnaient et étaient tous à 3 grammes, enfants un peu moins, et tout était parti en couille sur un sujet douloureux, très dur:

moqueries de la teinture de cheveux "es Réveillon" de la grande fille O'Timmins par le fils aîné de la famille O'Harah.
Ratée, c'est vrai.

Résultats : la moitié au trou, un mec décédé 3 jours plus tard, couteau à pain dans le bide.
Et personne ne savait plus qui avait fait quoi.

Et des peines fermes à l'arrivée évidemment.
Voilà. Bonne Année.
En 2016 on pourrait décider d'être moins cons - et qu'on commence ce soir !