Avant sept heures, j'entends l'annonce d'une émission sur les droits de l'homme et je me dis que ce doit être Jean-Yves pour son dernier livre écrit avec Justine Lacroix, Le Procès des droits de l'homme.

A huit heures et demie à la cafétéria, deux femmes discutent devant moi: «je crois qu'il y a eu des explosions à Bruxelles, peut-être un attentat.»
Remontée au bureau j'en parle à ma collègue qui vérifie sur internet: trois bombes.

Vers deux heures H. m'appelle, découragé: «Personne ne travaille, les gens discutent autour de la machine à café. Tout à l'heure, les Mulhousiens ont voulu que j'annule la réunion de la semaine prochaine à Paris comme trop dangereuse. J'ai refusé.»
(S'il fallait s'arrêter de vivre à chaque fou… Ils sont nombreux, certes, mais… Toujours je pense aux anarchistes au début du XXe siècle. Mais eux visaient des personnalités au pouvoir, la comparaison n'est pas valable.)