Ramé quinze kilomètres. A la nage du quatre (Sylvie, Gilles, Gwenaelle. Personne en ce week-end de Pâques). Franz a donné quelques conseils, dont un que je n'avais jamais entendu: la main gauche reste toujours devant la main droite, même au dégagé. Ainsi le bateau devrait cesser de gîter à babord. La correction de ce défaut me fait-elle appuyer différemment sur ma jambe droite (babord est à droite puisque nous reculons)? Est-ce pour cela que mon genou me fait mal? (Aimablement, les enfants soulignent qu'à mon âge, le corps s'adapte moins bien aux changements de posture.) La douleur est revenue. De l'avis général, ce serait les ligaments croisés du genou: deux à trois mois de repos. Zut alors. Et ma masse grasse?

La photo n'a pas été prise sur l'eau mais devant la piscine. Elle représente bien cette journée: les saules pleureurs annonciateurs du printemps, le désordre des branches matérialisant le vent et le ciel gris, toujours.

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La photo suivante est prise à la tête de mon lit. Si vous regardez bien, vous verrez qu'il y a un coffre sous les piles de l'arrière-plan. L'emplâtre de Voltaren est dedans. Bonne raison de ranger.

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Le titre du billet est une référence au cri des profs de muscu sur fond sonore de techno (indiquant qu'il faut lever haut le genou).
Et j'ajoute ce genou que je viens de découvrir (en retard, en retard).