Le temps de vacance (singulier) à la maison sera court cette année : trois jours, peut-être cinq.

Je reprends mes chères corvées toujours remises "aux vacances", avant que je ne remplisse celles-ci d'une foultitude d'autres idées. Après le lessivage des murs l'année dernière, nettoyage des placards de la cuisine cette année (tout vider, tout remettre — ou presque) en écoutant deux spécialistes présenter Kierkegaard (comment vivre en homme? comment vivre en chrétien? (vivre en chrétien est quasi impossible tant c'est difficile)). Et puis Gilles Boeuf de nouveau: «Nous on se bat pour sauver le vrac, comme je dis. — Comment, même les puces? — Mais oui! On ne va pas sauver que ce qui nous arrange! La nature n'a pas créé les puces pour nous embêter» et ma préférée: «si Dieu existe, il aime les coléoptères» (ce n'est pas de lui, il cite quelqu'un, je ne sais plus qui). «Alors qu'est-ce qu'on fait? On fait des conférences; l'humain est excellent pour faire des conférences».

Un article de fond de Rockström, Steffen, Noone, Persson, Chapin III : Planetary Boundaries: Exploring the Safe Operating Space for Humanity, dédié à lecteur qui m'a fait découvrir (ou prendre conscience de) le mot "anthropocène". (Il faudrait que je traduise cet article, mais je ne suis pas sûre de savoir traduire déjà le titre: Des limites à l'échelle de la planète: une étude de l'extension maximale possible de l'activité humaine sans danger pour l'humanité?)

Le soir, la moitié de Blues Brothers.