Ce n'était peut-être pas une bonne idée d'aller ramer sous le crachin avec ma sinusite. J'ai eu froid. J'espère que je serai remise pour ce week-end.
Double canoë avec Isabelle. C'était sa première sortie sur l'eau. J'ai l'impression de voir utiliser une nouvelle méthode, une nouvelle pédagogie: au lieu de faire sortir les débutants en yolette, ils sortent en double canoë avec un confirmé et ils ont droit à un cours particulier. C'est sans doute mieux pour prendre confiance, il est plus facile de s'arrêter chaque fois que nécessaire et de prendre son temps (car la précipitation est le grand ennemi — avec les démonstrations de force, la brutalité).
C'était amusant, il me surprend toujours autant de constater combien un faible coup de rame, gentle, peut propulser un bateau. Sport de glisse.

C'est la rentrée, c'est la rentrée, c'est la rentrée, tralala itou. Ça me manquait, le fait de ne plus avoir de devoirs en retard est libératoire. Nous comptons les rescapés, nous sommes une vingtaine réunissant deux promos (les sixième année (moi) et les septième). Beaucoup de mes coreligionnaires d'origine (quatre ou cinq!) ont pris une année de respiration, pour finir les devoirs non rendus et valider des langues.
La vie sacramentelle. Parfois le mot utilisé est sacramentaire (difficile nuance au fond de la classe avec les oreilles bouchées). Je n'ai pas osé demandé la différence. Avec les années, je suis devenue convaincue de l'importance des rites, de leur dimension cathartique.
«Un sacrement n'est jamais privé.»


Progression dans la modernisation de la station des Halles: escalier vu du quai du RER D.