Journée : session "justice et miséricorde".
Un peu déçue de n'avoir abordé le sujet que d'un point de vue biblique et sacramentel, et très peu pratique.

Il y a quelques années, lors d'une préparation d'une journée à Chartres avec des cinquièmes, j'avais été frappée de la confusion qui régnait dans l'esprit de certains parents. Il venait de se produire un fait divers sordide, du genre un meurtre ou un viol par un récidiviste en liberté anticipée, ils étaient pleins de bonne volonté, voulaient être de bon chrétiens, se demandaient s'il "fallait pardonner", si c'était vraiment cela qui était attendu d'eux.
J'étais intervenue pour dire que jamais dans l'Evangile le pardon n'était donné à quelqu'un qui ne le demandait pas: de quel droit aller embarrasser quelqu'un d'un pardon qu'il n'a pas demandé?
La justice avant la charité: cette parole de Jean XXIII trouvée chez Arendt (Vies politiques) permet de remettre les choses dans l'ordre, de séparer l'humain du divin (si tant est que la justice puisse être humaine — mais nous avons l'obligation d'essayer).
Mais nous n'avons pas abordé ces points qui m'intéressent profondément.

Il fait très beau, repas en commun dans le jardin, c'est un grand plaisir de se retrouver ensemble. Je regrette ceux qui ne sont pas là, qui ont abandonné ou prennent une année de répit.

Vingt minutes de sieste, puis repas d'anniversaire pour les dix-huit ans d'Olivier: tous majeurs autour de la table, yeepee!!
Repas animé comme ils le sont toujours, cela me manquera.
O, le grand O, m'a ramené Bill, the Galactic Heroe, que j'ai lu il y a vingt-cinq ans et qui me paraît si bien correspondre à l'époque actuelle.
Livre givré apparemment : Le temps du twist de Joël Houssin, pour fans de Led Zep entre autres.