Il n'y a plus que des histoires de trains et d'aviron à raconter. Ce n'est pas si mal, une vie sans histoire. C'est reposant. Raconter rien. Une contrainte comme une autre.

Quatre à midi. Dominique, Dominique, Patricio, moi au un, barre au pied. Beaucoup de vent mais pas de péniche.

Journée à traiter des mails. Je consacre trois quarts d'heure par jour à ranger le bureau, en prévision du déménagement. J'ouvre les cartons, les chemises, je jette, je classe, je rationalise. Mercredi, le délégué syndical qui distribuait le compte rendu du CE nous a dit que les résultats étaient catastrophiques mais que «la bonne nouvelle c'est qu'il n'y aura pas de casse sociale, ils (comprendre "le groupe") nous gardent».
Euh…

Décidément, il faudrait que je trouve ma voie.