Très mal dormi encore. J'arrive à l'âge où les conseils pour bien dormir (pas d'alcool pas de thé pas de café pas de nourriture riche) ne sont plus des conseils de santé mais des choix de vie: dans quel état souhaité-je être le lendemain, qu'est-ce qui compte le plus pour moi?
On pourrait arguer que c'est toujours le cas, mais si c'est vrai objectivement, cela ne l'est pas subjectivement. Plus tôt, on ne se projette pas le lendemain, on a moins le souci d'une économie générale de ses forces dans le but de les consacrer à ce qui compte vraiment (soit désormais pour moi commencer la journée dans une certaine allégresse et non complètement abattue par une nuit de combat dans les cauchemars et contre le chat) ou peut-être que ce qui compte vraiment s'est transformé (le plaisir ponctuel d'un spritz contre le plaisir allègre de la plénitude de ses moyens). Est-ce l'âge ou l'aviron qui a changé la donne?

(Ce billet plaintif et moralisateur parce que j'ai bu un spritz hier soir et mal dormi cette nuit).