Dans le meilleur des mondes j'aurais passé mon week-end à travailler et je pourrais pleinement profiter de ma semaine d'arrêt. Dans la réalité je n'ai rien fait et je m'y mets dès le matin : envoi de mails pour prévenir de mon absence et du fait que je vais envoyer dès que possible des premières versions de documents qui seront à relire afin d'être présentés en conseil d'administration vendredi.
Envoi du procès-verbal du dernier conseil, de l'ordre du jour, de l'annexe des comptes corrigée selon les dernières normes de l'ANC (j'en veux au commissaire aux comptes de m'avoir prévenue de ce changement de normes… mercredi dernier! Quelle andouille, heureusement que je l'aime bien).

Sieste puis départ pour le bistrot d'Edgar près de la grande bibiothèque.
Nous finirons par voir Kwa plus régulièrement maintenant qu'il vit à Boston que lorsqu'il était à Brétigny… (phénomène à la fois étrange et bien connu).
Parlé des élections, et bien sûr de Pénélope, des emplois fictifs, du manque de vergogne:
— Mais en plus, elle travaillait ailleurs, dans une revue ou je ne sais où… (toujours surprenant de constater que quelque chose que l'on considère acquis semble à peine connu par d'autres)
— Oh tu sais, les emplois fictifs, ça se cumule!
Cette capacité à rire de tout, à s'offusquer quelques jours puis se mettre à rire, à tourner en ridicule… Est-ce pour cela qu'il fait bon vivre en France?