Je vois passer la "décompression" sur twitter : ceux qui protestent contre les remarques désobligeantes, pour ne pas dire les insultes, dont est l'objet Brigitte Macron; ceux qui disent qu'après tout il faut laisser sa chance à Macron, qu'un jeune ça change, sait-on jamais; un article sur les "ouin-ouin", ces gens perpétuellement dans la plainte…
Et puis les autres. Je me demande s'il n'y a pas déjà une manif de prévu.

Je commence la journée par trois quarts d'heure (montre en main) d'assistance psychologique au téléphone. Expliquer, expliquer, expliquer. Comprendre rassure. Les gens sont si inquiets.
J'ai fini de traiter les mails accumulés pendant mon absence. Ce n'était sans doute pas le plus urgent mais c'était ce qui demandait le moins de réflexion (ouvrir un mail après l'autre, c'est simple) sans avoir à organiser mon action.
J'ai eu le plaisir de devoir remplir un formulaire d'auto-déclaration FATCA, envoyée par une jeune femme de l'entité d'asset-management du groupe qui invitait à prendre contact avec elle en cas de question. J'en avais une (la mutuelle est-elle une FNE (entité non financière) active ou passive?), elle ne savait pas me répondre, elle m'a passé une personne qui ne savait pas me répondre et qui m'a conseillé de prendre contact avec un fiscaliste du groupe sans me donner de nom. Je crois que je vais remplir le document à mon idée de façon à ne pas être obligée de demander son numéro fiscal à chacun des douze administrateurs.

Je sors à cinq heures pour aller voir Get out.

Puis "sexualité, éthique et théologie".