Pas grand chose

Jusqu'ici il m'avait semblé que mon absence de trois semaines en avril ne faisait quasi aucune différence dans le travail effectué au bureau. C'était étonnant et vaguement mortifiant: comment, je serais donc si inutile?
Aujourd'hui j'ai trouvé une mine, une mine de tableaux et compte rendus qui n'ont pas été faits au fur à mesure, des documents pour 2017 qui n'ont pas été créés après la clôture de 2016. Finalement, mon absence a des conséquences, ouf! (Je ris, mais je ne pensais pas avoir autant de retard sur quelques points précis. Moi qui espérais partir en vacances avec une situation à jour, c'est désormais compromis. Enfin, ça n'a pas grande importance, ce n'était qu'un engagement et un espoir vis-à-vis de moi-même).

Vu par hasard le grand responsable du déménagement. Je lui ai exposé nos incertitudes dues à notre statut entre trois chaises: dépendant fonctionnellement de la RH groupe (apparaissant dans son organigramme), salariées d'une deuxième entreprise du groupe, devant déménager dans l'immeuble d'une troisième dans laquelle travaillent le trésorier et le président… Où irons-nous réellement?

Il est possible que cette rencontre fortuite nous sauve la mise car ma hiérarchie administrative (celle qui verse les salaires) ne nous aime pas à cause de notre indépendance — mais aussi parce qu'elle est plus feignante qu'une couleuvre et qu'elle sait que je le vois et en ris; et je craignais qu'elle ne respecte pas ce qui a été mis en place par Hubert avant son départ, mais si le grand responsable nous soutient, il ne sera pas contesté (il y a quelque chose de militaire dans cette boîte).

Le soir RER à Boussy-St-Antoine, courses rapides (de la bière et des galettes soufflées), concert de O. sur le thème des bandes originales des films d'animation. A part Shreck et Là-haut, j'en connaissais très peu.

255/365 - retards imperceptibles

Bus. J'ai eu le RER qui hier était supprimé, celui de 8h44.
RAS le reste du voyage. Quelques minutes d'arrêt aux Halles, mais comme je suis assise, je m'en rends à peine compte. Je m'endors profondément pour trois stations.

Ligne 1, RER A (j'abandonne celui où j'étais montée pour celui qui arrive en face, vide), RER D à 18h42 (voie 4: j'ai failli le louper car ce n'est pas le quai normal). Je descends à Boussy-St-Antoine à 19h12 comme prévu
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