Conseil d'administration d'après AG extrêmement rapide, si rapide que j'ai le temps d'aller chez le coiffeur à midi.

Je clôture tout ce qui urgent, les docs officiels à rendre à droite à gauche (déclaration FATCA en retard, dossier ACPR, questionnaire clientèle (qui ne s'appelle plus ainsi)).

La bibliothèque de l'entreprise désherbe, les livres à donner sont exposés dans des armoires avant d'être envoyés au pilon. J'en ai mis de côté une bonne vingtaine (Anaïs Nin, Miller, Raymond Aron, NDiaye, Modiano (je suppose que ce sont des doubles), des biographies de musiciens dans la collection quasi carrée du Seuil…) Je ramènerai cela plus tard, après les vacances. J'ai honte de cette boulimie prétentieuse et cache les livres derrière la photocopieuse jusqu'à ce que ma collaboratrice soit partie avant de les ramener dans mon armoire.
Ensuite je les cacherai quand je les ramènerai à la maison. C'est toujours le vieux réflexe de cacher ce à quoi je tiens, peut-être pour avoir subi trop de moqueries — ou très peu, mais que je supporte très mal.