Retour au bureau donc infos du matin sur France Inter. Anniversaire : la crise a dix ans (il y a dix ans BNP Paribas décidait de fermer trois de ses fonds monétaires) ; il y a cinquante ans sortait l'album Sgt Peppers des Beattle (le premier juin : j'ai dû louper l'info au moment adéquat).

Encore une phrase énigmatique de mon kiné : « Le nombril est la première cicatrice ». Certes, mais que faut-il en conclure ? (Il faut dire qu'il avait beaucoup insisté pour savoir si j'avais des cicatrices, et pouvoir de suggestion ou pas, pendant les vacances une vieille cicatrice sur la tête, totalement oubliée, était devenue sensible au toucher).
Toujours est-il qu'il ne considère plus utile de me revoir (après cinq séances sur les dix prévues) : me voilà officiellement guérie.

Reprise calme, courrier d'une semaine, trois-cent-quarante-quatre messages dont la plupart ont dû être traités pendant mon absence. Rien d'affolant.

Epluché les armoires des livres désherbés qui ont été reremplies en mon absence (elles ont même dû l'être plusieurs fois). Récupéré entre autres toute une collection de minces guides de voyage publiés aux éditions Seuil ("petite Planète", années 60 à 80 : ce sont plutôt des livres d'histoire), deux Norman Mailer sur Marylin, la biographie de Breton par Béhar, les Berl sur l'histoire européenne. Eu le plaisir contrasté de récupérer Vie et destin en grand format : mais comment peut-on se débarrasser d'un tel livre ?
Et un livre d'Haroun Tazieff sur le volcan Érébus. Le lien relayé par Gilda me trotte dans la tête.
Cela fait une quantité impressionnante de livres à ramener peu à peu chaque soir. A quoi bon ? J'ai été tenté d'aller les reposer, je ne les lirai sans doute jamais. Pas le temps, pas le temps (en réalité, c'est surtout que je le perds sur mon téléphone).
Impossible cependant de les abandonner au pilon.
Et sitôt vus, ils deviennent indispensables.