H. est à Tours pour la semaine. Il nous a laissé une recommandation angoissante : il faut absolument récupérer sa lettre de licenciement dès qu'elle arrivera. Ce sera un recommandé, il nous a laissé sa carte d'identité.
L'avis de passage était dans la boîte aux lettres hier soir. O. est allé sur le site de la poste pour signaler qu'il passerait aujourd'hui et a imprimé la preuve de sa demande « d'un retrait dès le lendemain » dans un bureau de poste « de son choix ». J'ai signé d'une fausse signature les deux documents, celui laissé dans la boîte aux lettres et celui imprimé en ligne.

Ce soir nous échangeons sur nos périples : ma randonnée pédestre, sa quête postale et cycliste.

— Quand je suis arrivé à la poste, elle était fermée… pour deux mois. Donc la lettre était partie dans une poste annexe, mais laquelle ? Rien n'était indiqué sur le site web. Alors j'ai pédalé comme un fou, il était cinq heures passées, j'ai monté toute la rue Rossini le plus vite possible… Je suis arrivé juste à temps. J'avais prévu de faire un scandale si je n'avais pas ma lettre, vu que j'avais prévenu la veille.
— C'est gentil. De mon côté j'avais prévu de passer à la poste tous les jours dès qu'on aurait eu l'avis de passage.
— Ce matin, cela n'aurait servi à rien : la poste annexe était exceptionnellement fermée jusqu'à midi.

J'ai ri d'incrédulité.


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Agenda
Passée par ailleurs à la poste de Neuilly poster deux Minaudier.