Matin marché, midi purée de céleri, début d'après-midi lessivage des murs, fin d'après-midi déplacement des meubles.

Mouvement inverse de celui de la semaine dernière : nous rangeons le salon en le réorganisant. En effet, nous avons (j'ai) remplacé une porte condamnée par une baie vitrée : ce format inusité — puisqu'une baie est généralement plus large que haute tandis qu'ici c'est l'inverse — produit l'effet d'un puits de lumière vers le ciel et les roses de l'autre côté de la balustrade. Cela sera sans doute davantage désolé l'hiver (mais n'est-ce pas la caractéristique de l'hiver ?) mais pour l'instant c'est fascinant comme une ouverture vers la liberté. Nous agençons l'espace en fonction de cette nouvelle ouverture.

Fidèles à nous-mêmes, nous avons commencé ces grandes manœuvres tard dans l'après-midi et si les meubles sont en place lorsque nous nous arrêtons à la nuit tombante, il reste encore sur la table de la salle à manger tout un fatras de boîtes à outils et draps usés à ranger. Tant pis, plus tard, pour l'instant feu dans la cheminée et chat sur les genoux.