Double avec Gwenaëlle, encore. Que cela fait du bien, les arbres et la Seine. Je regrette tant de ne pas avoir ramer en septembre. Temps volé, perdu, enfui à jamais. Je m'entraîne à ne plus jamais souhaiter qu'on soit plus tard (vivement le 2 vivement le 6, vivement Noël, vivement le printemps) : non non non, rien de ce qui précipite vers la fin.
Et dans le même temps, grande envie que tout s'arrête, de ne plus être obligée de vivre laborieusement les secondes qui restent. Une paresse monumentale (acédie), juste envie de disparaîttre, là, sur place, tout de suite.
Je rentre, tout le monde dort encore. On mange je ne sais quoi, sans aller faire le marché.