Après avoir écrit aux rameuses j'ai mal dormi : j'aurais peut-être dû prévenir Vincent, qu'allait-il dire ? Si le projet prenait forme, il faudrait que quelqu'un conduise la remorque pour emmener le huit… (et déjà de m'imaginer passer l'été à passer le permis remorque). Je lui ai donc envoyé un sms pour le prévenir, auquel il a répondu un laconique « On en reparle ».

J'aurais dû me douter que l'absence d'encouragement de ce message était un message décourageant. Ça ne m'était pas venu à l'idée car pour moi il présentait un triple avantage : solidariser "les midis" et "les week-ends" autour d'un projet commun, donner une visibilité aux loisirs-CNF dans une course connue et augmenter le niveau des rameuses en leur permettant de s'entraîner avec un objectif.

Lorsque j'ai abordé le sujet, Vincent m'a accueilli d'un charmant : « L'idée d'un huit de filles me casse les bonbons ».
Le style ne m'a pas surprise, mais le fond, oui, et la façon catégorique dont c'était exprimé.