— Quand les gens viennent à la ferme chercher des lapins avec des jeunes enfants, on essaie de les réorienter vers les cochons d'Inde, c'est moins fragile.
— Comment ça, moins fragile ?
— Oui, les lapins et les cochons d'Inde, il suffit de leur tirer sur la tête pour les tuer, c'est pour ça qu'on ne les utilise pas en médiation.
— En médiation ?
— Les animaux d'assistance, les handi-chiens. Il y a des chèvres, des chats, des chiens, mais pas de lapins. Une séance avec un autiste, par exemple, ce n'est pas sûr que le lapin soit vivant au bout d'une heure.


Et tout cela tranquillement, au petit déjeuner, comme allant de soi. D'une certaine façon c'est évident, mais je n'y avais pensé : ce n'est pas seulement l'intelligence de l'animal qui est prise en compte, mais aussi sa résistance.