Une demi-heure de cardio (le sport, c'est ce qui me permet de manger, et surtout de boire, car l'alcool, c'est bien pire que le coca en terme de sucre!): je bois, je fume, je ne dors pas et je monte des escaliers sur des machines artificielles. Tout va bien.

O. est rentré joyeux et en pleine forme de son camp scout (c'est la différence avec les chefs de camp louveteaux: eux rentrent épuisés. O. s'occuppe des 11-14 ans).
J'apprendrai demain qu'il a (que les chefs ont) tout de même maîtrisé un départ de feu entre trois et cinq heures du matin (la table de cuisson a pris feu): «Pauline me dit "j'entends des crépitements". Grumpf, j'avais pas envie de me lever mais elle a insisté alors j'y suis allé par acquis de conscience. J'ouvre la tente et…»

Passé l'après-midi à regarder Homeland saison 5 qui se passe à Berlin dans le contexte des attaques terroristes en Europe — et l'implication de la Russie qui met toute l'huile possible sur le feu.
Homeland, c'est un peu comme SAS, une façon de vous expliquer l'état du monde par une uchronie dans laquelle on reconnaît des éléments de réalité. La saison 4 (diffusée entre octobre et décembre 2014 aux Etats-Unis) nous explique ainsi le désengagement des Etats-Unis au Pakistan et Afghanistan. L'Afghanistan, «the grave of empires», et «Menahem Begin a tué 91 Britanniques1, cela ne l'a pas empêché de devenir premier ministre».
Bienvenue dans le monde des coups tordus et de la real politik.

Tout en regardant, je récapitule dans un tableau Excel par année de naissance la descendance des grands-parents de H. et des miens: seize enfants, trente petits-enfants, quarante-et-un arrières-petits-enfants. Il me manque quelques années de naissance dans les enfants nés après 2010.




Note
1 : C'est une approximation quant à la nationalité des victimes.