Depuis longtemps, O. a un rêve : partir au ski en famille. Tant que les enfants étaient petits, nous n'en avions pas les moyens et je n'en avais pas envie: j'ai un souvenir des séjours en ski (la dernière fois que j'ai skié, c'est l'année de mon bac) comme enthousiasmant (l'air de la montagne?) et épuisant (six heures sur des skis). Je n'avais pas envie de m'occuper de jeunes enfants le soir, mais de profiter de ma fatigue.

Cette année, après le trip en Europe (2017) et les 50 ans de mariage de mes parents (2018), c'était donc l'année du voyage au ski en famille (un projet par an, c'est tout ce que je supporte en charge mentale: comme il n'y a que moi que cela intéresse, je gère seule).

La première condition était que tous soient en vacances et disponibles aux mêmes dates: cela a requis six à neuf mois de préavis, tout en attendant septembre pour connaître les dates de vacances de la fac, potentiellement différentes de celles des vacances scolaires.
Et donc voilà, le moment est venu, je viens de réserver à Val Thorens. J'ai choisi la station la plus haute de France, pour être sûre d'avoir de la neige. J'ai pris un bel appartement selon la règle de H.: «pas question que les vacances soient moins confortables que la vie à la maison».