Prochaine course : les Culs gelés.

C'est une course en yolette, soit des équipages de cinq. Il y a trois yolettes de filles: une Formule 1 (quatre Anglaises et Anne-So), une poids lourd (des filles puissantes mais plus lourdes) et une poids léger, l'outsider (la mienne. Les rameuses les moins aguerries, les plus débutantes, mais légères et sympas).
Je suis heureuse de cet équipage. Le problème c'est qu'il doute de lui-même et qu'il faut le rassurer. Si nous arrivons à ramer léger, sans enfoncer les pelles dans l'eau, nous avons une chance de bien glisser.

Je ramène Caro, je passe chez Mavrommatis dans le 5e (attente infinie mais ou et erreur de prix en ma faveur. Mais ou et: car la caisse ne fonctionnait pas ou mal). O. est à la maison car il joue lors des vœux du maire de la commune voisine. Il repart aussitôt après, chargé comme un baudet car nous avons fait les courses.

Je le note car c'est désormais exceptionnel. Aller en supermarché avec H. est pour moi une source d'émerveillement1 devant la futilité de ce monde (toujours je pense au journal de Viktor Klemperer, après la guerre, rouvrant une malle sauvée de la destruction: «Que nous étions riches» dit-il en parlant d'un album de timbres).

Quelques photos : Durex crazy cherry, produit pour se teindre la barbe, chips Darth Vador.




Note
1: avec H., car il serpente dans tous les rayons tandis que je suis beaucoup plus directe.