J'ai de plus en plus l'impression non pas d'être enfermée mais d'être retranchée. Dehors la bataille et moi j'attends. J'ai lu quelque part quelque chose comme «la patience n'est pas d'attendre mais de savoir attendre». Attendons.

Après une journée de lézard (vodka-ginger beer, le plus grand risque que je cours est de vider toutes les bouteilles), je me suis mise vers le soir à transférer mon ordinateur de boulot du rez-de-chaussé au dernier étage. Un coup d'aspiro, un quart de tour au tapis, et le dernier étage est redevenu habitable. Il ne me reste qu'à remettre la bibliothèque camusienne dans les rayons et à trouver les cartons qui contiennent les DVD de A à O. Et les StarWars. Et les Sergio Leone. Ça ne devrait pas être difficile.

J'avais planqué sous le tapis depuis six mois la carte d'Australie ramenée d'une excursion à Chartes (laquelle? Je ne retrouve pas de trace, il me semblait pourtant avoir une photo du retour en train). Pour avoir été posée sans précaution sur des cartons et des valises, elle s'était gondolée.
J'ai la satisfaction de la retrouver bien plate. Elle fait heureusement écho à ma lecture de Jared Diamond.



Deux clous et au mur, ce sera l'un des objectifs de la semaine.