Troisième passage au bureau. Il y a davantage de monde, nous sommes peut-être six à l'étage.

A six heures, sortie en quatre sans barreur, je prends la nage. C'est tout de même plus facile que le huit ou le skiff.
Deux gars dans le bateau, syndrôme «à bicyclette»: «pour ne pas mettre pied à terre — devant Paulette». Je veux dire que l'un d'entre eux a avoué au ponton qu'il aurait bien soufflé un peu durant la sortie mais qu'il n'a pas osé le dire — et nous non plus. Fierté quand tu nous tiens.

J'ai pris une première photo depuis le déconfinement (je n'ose pas emmener mon téléphone en skiff: peur de me retourner et qu'il coule).
Vous noterez qu'il n'y a que trois rameurs dans la yolette, de façon à laisser un siège vide entre le barreur et le premier rameur.




J'ai ramené tous les livres stockés dans mon armoire:
Les Possédés de Dostoïevski en folio, préface de Marthe Robert
Les Nuits blanche. Le Sous-sol du même, en folio, préface de Robert André
Bill le héros intergalactique de Harry Harrison. Je suis si heureuse — et si surprise — de l'avoir trouvé en français. Il n'a jamais été emprunté.
La dame aux camélias, d'Alexandre Dumas fils
Le Talon de fer de Jack London. Son roman socialiste.
Le Retournement et Le Montage de Vladimir Volkoff. Je les avais déjà, mais j'ai prêté l'un des deux et je ne sais pas à qui. Donc j'ai maintenant un double et à nouveau les deux. Jamais lu, mais il paraît que c'est un must de la manipulation.
Odile de Raymond Queneau
Le mur de la peste d'André Brink
Mon dernier soupir de Luis Bunuel
Galindez de Manuel Vasquez Montalban. En grand format. Je vais donner le poche.
Fromont jeune et Risler aîné d'Alphonse Daudet
A Berlin sous les nazis de Ruth Andreas-Friedrich
Les œuvres complètes de Sally Mara de Raymond Queneau

Je les ai laissés dans le coffre pour ne pas avoir de remarques.