Debout une heure au petit matin, ce qui me permet d'écouter les oiseaux au lever du soleil (en réalité, une demi-heure avant que le soleil n'apparaisse). Je continue la lecture du livre du voisin de Thomas Bernhard (en allemand).
Je me recouche, et, fait exceptionnel, H. se lève avant moi plein d'allant (c'est ce qui est exceptionnel), me réveille, me propose de partir au marché pour prendre le petit déjeuner sur place.
What ?
Je suis passablement embrumée. J'apprendrai plus tard qu'il a du travail et qu'il ne voulait pas me laisser faire le marché seule.
C'est gentil.

Entraînement d'ergo (le moral boosté par la sortie sur l'eau hier matin) puis messe (la première depuis longtemps). L'église peut accueillir cinquante-et-une personnes, annonce une feuille sur la porte. Une affiche par banc indique "place autorisée". Il n'y a pas de quête mais un panier à l'entrée (c'était ainsi dans mon enfance, le curé avait l'habitude de faire la quête à la sortie. C'était plus facile de ne rien donner quand on n'avait pas d'argent (il m'arrivait régulièrement d'avoir oublié ma pièce)); les fidèles ne se déplacent pas pour la communion, c'est le prêtre qui remonte l'allée.

Ayant pris soudain conscience que j'avais bel et bien fini mes années de théologie, j'ai réinstallé CandyCrush. Niveau 1650.

J'avais pour projet de ranger et commencer le ménage ce week-end. Ambition déçue.

Premier épidode de la série Tchernobyl.
Je ne peux que conseiller que La supplication de Svetlana Alexievitch. Déchirant. Mais je n'en finirai pas de conseiller Svetlana Alexievitch.