Une amie a posté cet article sur FB: L’intérêt de posséder plus de livres que vous ne pouvez en lire.

L'article a l'air de supposer que tous les livres contiennent de la connaissance. C'est tout à fait faux. Il y en a quand même beaucoup qui sont des non-livres qui ne devraient même pas exister.

Sinon, posséder plus de livres que je ne peux en lire ne me fait pas culpabiliser : la présence de livres m'apaise. Je les vois, je vais mieux.

Qui ici se souvient des étoiles quand on les voyait encore? Le jeu consistait à regarder entre deux étoiles jusqu'à l'oeil en discerne une nouvelle et de recommencer, et toujours une nouvelle étoile apparaissait et la nuit se creusait et plus on trouvait d'étoiles plus le noir s'approfondissait, c'était vertigineux et c'était bien.

Les bibliothèques me font le même effet. Que je passe devant, je sens la présence d'un monde sous chaque couverture, monde de la diégèse mais aussi monde de l'auteur qui s'est assis à sa table pour écrire, et sur l'étagère une multitude de mondes repose, et d'étagère en étagère ils se multiplient.
Je contemple des galaxies.