Il a plu cette nuit, toujours pas de vent propice pour une débutante en voile (et puis il faut que cela coïncide avec la marée. Cette fois-ci le papotage se fait sérieux, discussion de boulot entre H. et notre hôte, à laquelle j'apporte mon grain de sel.
Notre hôte a un point de vue intéressant, pour lui l'origine de la plupart des problèmes rencontrés est l'incompétence (et non la cupidité ou l'amour-propre, comme j'ai tendance à le penser).

L'après-midi, visite de la maison Clemenceau que je voulais montrer à H. après ma visite il y a deux ans. Elle me plaît toujours dans sa simplicité.
Nous ne sommes pas très nombreux, mais toutes les visites sont fastidieuses à cause de «la jauge» (j'aime la découverte du choix de vocabulaire: jamais à cours de barbarisme ou néologisme, mon entreprise dit «le capacitaire»), H. propose «le quota» — de la jauge, donc, de personnes admises à l'intérieur de la maison. (Masque obligatoire, bien sûr.)
J'aime toujours autant cette maison et sa simplicité, le contraste entre la notoriété de l'homme et la modestie de sa demeure. Certains devraient en prendre de la graine.

J'ai craqué et j'ai sorti la carte Michelin afin de contrecarrer la volonté wazienne de nous maintenir sur les routes sans feu. Cela nous a amené à beaucoup de détours puisque les routes de bord de mer se terminent souvent en impasse. Nous avons finalement réussi à traverser la forêt d'Olonne, bienvenue dans la chaleur.

Le soir, récit des aventures du club de voile de Brétignolles. Notre hôte a l'art de se faire des ennemis. J'ai du mal à faire la différence entre l'école de voile et le club. L'un est municipal, l'autre une association. Y a-t-il besoin de deux structures?