Ayant désormais abandonné l'idée de fêter un jour nos noces de perle, il ne nous reste plus qu'à boire les arrhes que nous avions versées. Nous avons donc prévu d'inviter nos amis par petits groupes.
Le premier était les rameuses du huit mais toutes n'ont pas pu se libérer. Nous étions donc quatre ce soir pour un cours de cocktail, dont j'ai retenu qu'il faut deux doses d'alcool pour une dose de sucre et une d'acidité. Un mojito n'est jamais qu'un daïkiri allongé d'eau gazeuse. (Je goûterais bien un daïkiri).

Concours de préparation de cocktails, gagné haut la main par Clarisse et Caroline.



Nous avons ri et papoté. La fille de Caroline a eu le covid récemment et Caroline m'a donné une adresse pour O. qui n'arrive pas à se faire tester. Anne qui a une grande famille bretonne nous a raconté des mariages hallucinants: «mais la belle-famille n'avait pas assez d'argent et nous étions trois cents. Or la tente ne contenait que cent cinquante places, nous avons donc joué aux chaises musicales entre chaque plat…»

Chose appréciable et curieuse, ces cocktails ne donnent pas mal à la tête. Sans doute une question d'équilibre.