Le club d'aviron ouvre pour la première fois ce soir, ce qui sera tout de même plus facile pour moi que le mardi matin.
Désormais je serai donc en télétravail le mercredi.
Bouchon en arrivant à Avon. C'est interminable sous une pluie fine; je mets vingt minutes à faire un kilomètre et demi et songe à abandonner la voiture… Mais c'est toujours la même histoire, on hésite car on ne sait pas combien de temps cela va durer.
Il faudra que je parte plus tôt la prochaine fois.

Peu de monde quand j'arrive. Il faut dire qu'il pleut de façon obstinée et que le club a été ouvert samedi, dimanche, lundi, mardi et maintenant mercredi.

Nous sortons dans un bateau qui n'existe pas: une triplette. Sans doute parce que les premiers bateaux étaient armés en pointe (une rame par rameur), les places en bateaux sont paires: deux, quatre, huit. Un bateau à trois places, ça n'existe pas. Le club a récupéré une double barré (l'un des bateaux les plus lents: un barreur pour deux rameurs) et l'a transformé en ajoutant une coulisse: une triplette.

Photo devant le château de la Rivière à Thomery, avec une péniche en arrière plan et le ciel gris caractéristique du mois de mai 2021.

coque d'aviron à trois coulisses


En sortant le bateau de l'eau, l'un d'entre nous glisse et laisse échapper la coque que je rattrape comme je peux. Je me suis foulé l'annulaire, j'ai la main gauche engourdie quand je tente de fermer le poing. Zut. Je déteste ces petits incidents petits bobos qui sont très handicapants et nous rappellent comme un rien peut affecter notre vie quotidienne.