Réveillée avec le soleil. Pour je ne sais trop quelle raison je regarde mon téléphone (c'est rare que je le fasse au réveil) et me perds dans un blog qui m’apprend du vocabulaire: un brocialiste, une fémonationaliste, une TERF. J’ai beaucoup de mal avec ce genre de blog car je me demande toujours s’ils sont à prendre au premier degré ou s’ils sont parodiques. En l’occurrence, celui-ci me paraît réellement défendre les femmes, les personnes non blanches (non caucasiennes, racisées), les transgenres.
Le moins que l’on puisse dire est que je ne m’y prendrais pas de la même façon. Mais bon, pourquoi pas. Si chacun agit à sa manière pour défendre une même cause, on peut supposer qu’à terme, la cause avance. (L’archétype ici est le débat gay/drag queen: les drag queen nuisent-elles (ont-elles nui, à la grande époque où tout était à défendre, tout était à construire) à la cause gay? Aujourd’hui il est possible de répondre: non. Elles leur donnent de la visibilité.)

Rendormie, réveillée à 10h30, juste à temps pour manger mes croissants, lancer le lave-vaisselle (pas lancé la veille au soir car dans un volume sans mur, tout s’entend), laver à la main les verres fragiles, faire un brin de causette, enfiler une paire de boucle d’oreilles et nous voilà partis pour le bon restaurant de Moret (par opposition aux restaurants à la bonne franquette).
Repas agréable en terrasse terni par… la chaleur (! qui l'eut cru cet été?) qui devient lentement insupportable.

Retour. Nous n'irons pas marcher le long du Loing, hier l'orage, aujourd'hui le soleil, nous en auront empêchés.

Départ des Bostoniens. Ils reviendront sans doute avant que nous allions les voir; dans ma programmation en grande masse nous retournerons aux Etats-Unis dans deux ans (mais bon, rien ne se passe jamais comme prévu).

Coup de téléphone à ma fille, la seule non vaccinée de la famille (j'ai honte): elle ne veut pas de l'ARN messager. Nous l'informons qu'il reste à sa disposition deux vaccins plus traditionnels: Janssen et Astrazeneca.

Je m'abonne à Véligo, l'abri vélo protégé, même si je trouve fort de café que l'abonnement au parking pour ma voiture soit gratuit mais celui pour mon vélo payant.

Le soir, un mail automatique de réponse m'apprend que ma prof de grec est toujours en arrêt maladie. Elle est arrêtée depuis janvier, c'est inquiétant.