H. travaille à Paris, donc rendez-vous chez Gemma, le restaurant italien rue Traversière.

Agacée: lorsque je veux déposer le vélib que j'ai emprunté pour aller au restaurant, plus une place, toutes les stations sont pleines. «Ils» ont blindé les stations autour de gare de Lyon à six heures de soir, ce qui n'a pas de sens (puisque les gens vont à la gare le oir, en partent le matin), alors que les stations plus lointaines comme boulevard de Reuilly sont vides.
De façon générale, la rotation des vélos (qui consiste à ramener en remorque des vélos dans les stations vides) est très mal programmée. Je me demande même si elle existe encore.

Je fais trois stations avant de trouver une place à la quatrième. Ça m'agace. Je songe à me désabonner de Vélib et à amener mon propre vélo pour le laisser à Paris.

Une fois encore j'arrive en retard, un quart d'heure ou vingt minutes, c'est mieux que la dernière fois (je plaisante, j'ai honte).

ballotin accompagnant le café chez Gemma


Nous arrivons dans la gare de Lyon à 20h44 pour un départ à 46. Je ne dirais pas que c'est large, mais cela aurait dû être facile. Sauf que la première et deuxième rame (rame, pas voiture) sont condamnées, elles restent à quai, garées pour le lendemain. Il faut donc piquer un sprint jusqu'à la troisième. J'essaie, mais avec ma toux, c'est impossible. Je reviens à la marche, espérant que comme souvent, le chef de gare sifflera1 avec bienveillance.

Nous montons dans un train bondé, tous les voyageurs tassés dans une seule rame.
Mais pourquoi? Pourquoi tasser tout le monde dans une rame; qu'est-ce que ça coûterait d'en prévoir deux; une rame ou deux, c'est le même nombre de conducteurs, non? Est-ce parce qu'il faudra les nettoyer avant qu'elles ne repartent? Est-ce pour ralentir l'usure?
C'est agaçant.



Note
1: Patatras : une recherche Google m'apprend que les chefs de gare n'existent plus.