Toujours un mardi, mais dans le petit auditorium: je ne sais si c’est parce qu’il y avait une conférence dans le grand, j’ai aussi entendu parler de travaux.

J’ai enfin appris la différence entre «cassis» et «dos d’âne», dans l'expression figée «cassis ou dos d’âne» du code de la route: le cassis est un creux, un affaissement, qui soulève le cœur comme sur les montagnes russes (j’adore ça mais il en reste très peu); le dos d’âne n’existe quasiment plus à l’état naturel, remplacé par le gendarme couché (depuis notre voyage aux US, appelé «bump» dans la famille).

Soirée au restaurant asiatique entre oulipotes. Quatorze ans déjà, quand je retrouve des photos j’observe la trace des ans.
Soirée drôle et très variée, les phases de la lune et les moyens mnémotechniques (à inverser dans l’hémisphère sud); les rails de droite plus usés que ceux de gauche dans l'hémisphère nord) à cause de la force de Coriolis (au bout d'un certain temps il suffit de les échanger avec les rails de gauche de l'Afrique du Sud); la physique (mystérieuse) du mouvement de balançoire (faut-il les bras ou pas, est-ce possible avec des barres ou faut-il des cordes); le mystère du chat qui se retourne (d’où vient l’énergie du mouvement); les poèmes de Queneau; Alphonse Séché; les différents carrés inscrits dans une forme quelconque (pour déterminer le centre de la France); discussion qui nous mène aux tables à quatre pieds sur un sol inégal (pour les stabiliser, il suffit de les tourner lentement moins qu’un quart de tour sur elles-mêmes).

La liste (la mailing liste) des typographes est psycho-rigide (mais la liste Oulipo, pas du tout).

La prochaine réunion sera le 4 octobre. Avant, nous devons nous revoir chez Nicolas le 25 juin, mais tous ne seront pas là.