Matin, coiffeur : «demandez à votre corps ce qu'il a pensé de ce moment». (Hein, quoi? Pourquoi tous mes coiffeurs sont-ils bizarres? Sans doute est-ce de ma faute, parce que je choisis des spécialistes de «la coupe énergétique».)

Vers cinq heures, courses au supermarché (je le note car cela arrive une fois par mois, quand le chat a fini ses boîtes).

Quand le soleil descend, nous allons acheter une table de bistro rouge à la jardinerie: comme la température est insupportable au dernier étage, j'ai négocié de m'installer dans la salle de bain — plus grande qu'un appartement d'étudiant à Paris — sur cette table que nous plierons en hiver.
J'y gagne, car la salle de bain est la pièce la plus fraîche. Cela me permettra aussi de me mettre au clavier la nuit puisque cette pièce a une porte.

table de bistro rouge


Le soir, tandis que nous nous promenons au bord du Loing, nous découvrons avec délice que la terrasse longtemps attendue est enfin ouverte. Pas de Lillet pamplemousse (celui de l'année dernière), je me contente d'une petite Grim.
C'est malgré tout le bonheur.