Ayant terminé (avalé) The boys, je me dis une fois de plus d'une part que les séries me mangent mon temps (donc ma vie) et que je devrais arrêter cette addiction, d'autre part qu'il va falloir recommencer à en chercher une qui vaille la peine (quête frustrante car offrant beaucoup de déceptions).

C'est à ce moment-là que je me suis dit qu'il faudrait revenir à Balzac. Le colloque est dans trois semaines et je n'ai lu qu'un tome et demie de pléiade. A la vérité je n'ai pas le courage de lire. Ça me fatigue les yeux, je ne tiens pas assise, j'ai les muscles qui chauffent. Je ne sais plus me détendre. Il faudrait ajuster mes lunettes.
J'ai donc fait une recherche sur les livres enregistrés et je suis tombée sur Book d'oreilles. (C'est nul mais ça me fait rire).

J'ai téléchargé Illusions perdues. Je l'ai lu il y a très longtemps, en 1986, en première année à Sciences-Po. Je me souviens qu'au fur à mesure que je lisais les descriptions de la morgue angoumoisine, je comprenais mieux ce qui m'était arrivé l'année précédente en hypokhâgne à Versailles: «tous avaient pour lui l’accablante politesse dont usent les gens comme il faut avec leurs inférieurs.»