Depuis mon retour, je me suis attaquée à des classiques jamais vus (au moins dix saisons chacun, ça devrait me faire un moment).

J'ai commencé avec le Dr House. J'aime le caractère du personnage principal et de l'équipe, chacun bien particularisé, j'aime tout particulièrement la directrice de l'hôpital et le jeu entre elle et le docteur insupportable, mais la structure toujours identique des épisodes (un malade dans un état critique, deux ou trois fausses pistes, des recherches dans la vie du patient (ou dans sa maison), un climax où l'on frôle la mort et soudain, l'épiphanie) m'a lassée. Difficile aussi de regarder ces épisodes sans penser aux remarques ironiques des twittos médecins — même ceux qui aiment la série.
J'y reviendrai sans doute car c'est bien fait, ça a la finition d'un épisode de Columbo.

Je suis passée à Dr Who. C'est le pied. Les meilleures séries sont toujours anglaises. J'ai l'impression de retomber en enfance: le kitsch, les situations rocambolesques, le sourire du docteur, Rose, les références que je connais pour les avoir rencontrées dans The Big Bang Théorie. C'est si régressif qu'il est possible que je tente ensuite la série originale de Stat Treck.

Fonctionnement inversé de la référence: normalement une référence consiste à être plusieurs à avoir lu ou vu ou entendu la même œuvre source. Puis quand un autre y fait référence, on le repère et on le comprend parce que justement on a vu l'œuvre source.
Ici, je reconnais dans l'œuvre source des éléments déjà vus, comme par exemple les Daleks, sans parler évidemment de la célèbre cabine téléphonique.
Je n'ai pas encore vu l'écharpe, mais ça ne saurait tarder.