Douche maquillage rasage vingt minutes; petit déj quarante minutes; valise quinze minutes. Direction la salle, démonter et ranger tables et chaises, laver les derniers couverts, les gros plats, organiser les caisses réfrigérées; à l'aller H. avait fait deux voyages, soit deux volumes de voiture, un le week-end précédent et un avant-hier; tout ce qui reste aujourd'hui doit tenir dans la voiture d'A. en un seul voyage. Quelques décisions plus tard tout est chargé. Retour chez Madame mère pour le déjeuner; retour à la salle pour effectuer l'état des lieux et rendre les clés; retour chez Madame qui avait émis le souhait d'aller sur la tombe de beau-papa (il faut en profiter quand nous avons une voiture suffisamment grande pour installer sa jambe raide). Mais finalement non, elle a eu froid hier, elle est enchifrenée, sans doute un peu déprimée en contrecoup de l'agitation de la veille qui a rompu son quotidien monotone, elle ira dans la semaine avec son frère.

Je monte à l'étage dormir vingt minutes; ça la surprend toujours que je puisse dormir ainsi sur commande dans à peu près toutes les situations.

Puis nous partons, autoroute, pluie, A. arrive quasi en même temps, déchargement des voitures, capharnaüm. Deuxième Tétris, tout tiendra-t-il dans le frigo, je vais acheter des sacs congélation chez l'arabe du coin.

Je fais la vaisselle en regardant Sugar sur Apple, série esthétique et lente. Préparation de mon sac et mes vêtements afin de partir vite demain matin. Cela paraît très loin et bien trop proche.