Boulangerie, brioche aux pralines puis je passe chercher Nathalie et Caroline et gare la voiture chez Pascale à Suresne puisque c'est sa voiture que nous prenons pour descendre à Tours (précisions minutieuses de temps de grève).

Histoires.
— Et comment es-tu devenue juriste?
— Je voulais être moniteur de ski mais je me suis fait une fracture rotative en terminale. C'était la quatrième fracture…
— Quatre? Mais tu as passé ton adolescence dans le plâtre?!
— Euh… oui. Maintenant que j'y pense, oui.
— Et alors, le rapport avec le droit?
— Je ne pouvais plus être moniteur de ski alors j'ai choisi la fac la plus proche de la montagne pour pouvoir skier au maximun.

— Je me suis dit que j'était en train de faire un reportage, pas un documentaire.
— Quelle est la différence entre un reportage et un documentaire?
— J'allais poser la question.
— Un documentaire a un point de vue, il raconte une histoire en fonction d'un point de vue.

Nous sommes parties très tôt parce que nous voulions ramer l'après-midi pour tester le bassin. Nous faisons un tour vers trois heures, nous rentrons pour passer le bateau aux garçons quand M. proteste: on lui a dit qu'on pouvait ramer une heure, elle veut faire un second tour.
— Mais il va faire nuit pour eux.
— Ça m'est égal.
Et nous avons fait un deuxième tour. Et les garçons sont rentrés à la nuit.

Dîner au centre de Tours entre nous seize. Pizzéria. Joyeuse ambiance et délires jusqu'au moment de l'addition. M. a refusé de partager (ce qui pouvait être légitime car elle avait moins mangé que nous) puis le restaurant a refusé qu'elle paie à part et que nous partagions le reste. Nous nous sommes retrouvés les seize à faire la queue en encombrant la caisse jusque dans l'escalier, avec des clients pressés et furieux derrière nous.