H. a très mal dormi («Il ramasse les poubelles à trois heures du matin avec un camion antédiluvien, c'est comme si on dormait dans la rue») et moi comme une masse (aidée de ma boule quiès fétiche). Petit déjeuner à deux pas, chez Pax. Cinq pancakes, j'ai mangé pour la journée.

Nous avons le choix entre retourner au Met ou suivre la High Line. Evidemment, toujours logiques, comme il bruine, nous avons choisi la High Line. C'est au bout de la rue ou presque, nous sommes sur la W 35th st, ça commence au bout de la 34th.

Je repère le nom de Richelieu sur un immense bâtiment qui paraît être une ou la poste. Mais pourquoi?


(Nous achetons des timbres au passage.)
Tout le quartier vers les docks est en travaux, les hommes en bleu de travail et casques de chantier vont déjeuner (il est presque midi), un building est quasi fini, un autre sorti de terre, deux autres n'en sont qu'aux fondations. Cette ville dégage une énergie folle.


Près de l'Hudson se trouvent les parkings de bus et les voies de garage de Penn Station. Il bruine.
Comme de juste, de détours en diverticules nous arrivons par la 33th et non la 34th. H. refuse de faire demi-tour («il y a des escaliers, je les ai vus sur le plan») et nous suivons la High Line… d'en bas, ce qui me fait rire (une atmosphère de casses automobiles et de monde qui se dissout dans la brume de l'Hudson).
Sur la photo, le but, c'est la voie suspendue, interdite, inaccessible.


(Nous finirons par trouver des escaliers.) Grâce au mauvais temps il n'y a pas beaucoup de monde. Evidemment, ce doit être beaucoup plus joli au printemps ou à l'automne, mais même ainsi, cela me plaît beaucoup. J'aime les bancs, les rails désafectés, les herbes jaunies, les immeubles, les rideaux noirs de suie, le ciel…

A deux cent mètres de la fin se trouve cette maquette de Manhattan taillée dans la pierre. J'ai beau savoir que cela ne rendra rien avec mon iPhone, je la prends en photo: une vue d'ensemble, Central Park et Wall street.



Soupe et latte au café Kava du coin, retour en passant par Penn Station pour acheter nos billets et reconnaître notre chemin dans ce dédale. Il pleut de plus en plus.
Deux heures avant le départ. Nous allons perdre du temps chez Macy's, puis récupérer nos bagages à l'hôtel et nous tremper comme des soupes en allant à la gare.

J'écris du train (arrivée à Boston à 20h30). Vive la 3G et la technologie! (Depuis le début du voyage je rends grâce à mon iPhone. C'est tout de même une invention incroyable (bon d'accord, ça fait deux ans que je l'ai. Mais je commence tout juste à m'en servir réellement. Et puis il faut que je m'habitue aux bonheurs du jour (Depuis combien de temps n'ai-je pas dit à quelqu'un que l'une des choses qui m'a le plus marquée dans les blogs, c'est ça?))