Les points forts du jour :
- Ramé comme une brêle en double avec A-S. Zut, une sortie gâchée. Trop crispée. Sans compter que je me suis rendue compte plus tard que j'avais prévu d'aller à la méditation de l'Avent au centre Sèvres qui est prêchée par quelqu'un qui était avec moi en cours d'allemand il y a deux ans (et donc un protestant prêche l'Avent chez les jésuites). Zut, j'ai oublié.
Magnifique soleil.

- Je lis Le Procès des droits de l'homme pour jeudi. Emprunté Beowulf à Malraux pour estimer si c'est un cadeau envisageable pour reddit Noël 2016 (mon "match" semble un geek intello, ou un intello geek).

- Allemand. Pour une fois je n'avais rien préparé. Entre mes quatre heures de sommeil et mon heure d'aviron, j'ai lutté contre l'endormissement durant la deuxième partie du cours.

- Cavalleria rusticana et Sancta Susanna d'Hindemith à Bastille. Dans les mises en scène de ce soir, les deux pièces sont liées par le Christ en croix qui surplombe la scène.
Très beaux chœurs et très beaux duos dans Cavalleria (Elina Garanca, Yonghoon Lee et Vitaliy Bilyy).
Sancta Susanna a plongé la salle dans la sidération. Les applaudissements ont retenti sitôt le gong final, sans même laisser les harmoniques s'estomper et le rideau tomber; mais cela ne cache pas que les spectateurs ont littéralement fui la salle. Et pourtant Anna Caterina Antonacci était admirable (tant par la voix que la présence scénique: le metteur en scène l'a mise à contribution autant comme une actrice que comme une chanteuse) et le décor, avec son aspect de miniature hollandaise puis de peinture à la Jérôme Bosch (je spoile), était remarquable.