Billets pour la catégorie 2007 :

Librairie Tschann

Une razzia chez Tschann, j'avais un peu bu. Ils ont le plus beau rayon de poésie que j'ai vu à ce jour dans la capitale, il faut dire que j'aime les livres aux formats étranges et aux pages non coupées.
  • Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux, parce que Guillaume m'a recommandé "Rhizome", et que ce livre d'occasion coûte plus cher que Mille plateaux neuf.
  • Mohammed Choukri, Paul Bowles, le reclus de Tanger à cause de la phrase obsessionnelle dans L'Amour, l'Automne, sur Gertrude Stein qui l'a "lancé" (ou pas).
  • Jacques Dupin, Échancré, cité dans L'Amour, l'Automne, mais surtout, du même, je découvre alors qu'il n'en est pas parlé, Écart.
  • Ezra Pound, Les Cantos, en bilingue (un vieux projet oublié jusqu'à ce que je vois ce livre).
  • Michel Foucault, Raymond Roussel
  • Maurice Sachs, Alias
  • Gilbert Lascault, Le Petit Chaperon Rouge, partout, pour ma sœur
  • René Char, Les Matinaux, pour La parole en archipel




PS : Je précise cinq ans plus tard : invitée par Tlön chez Wajda. Ce restaurant deviendra plus tard le lieu des repas de rentrée avec Claude et Olivier.

Mondes parallèles

Dans l'amphithéâtre sombre je m'endors durant la présentation commerciale de Second Life, bizarre dérivé des nouvelles de Bradbury.
Cauchemar, je crie, m'éveille, panique, m'a-t-on entendue?
Non, je n'ai crié qu'en rêve.

J'évite de me rendormir.

Douce et Barbe-bleue

Les CHAM (classes à horaires aménagés musique) de l'Essonne ont chaque année un "projet" qui se termine par une représentation à l'opéra de Massy. La participation des élèves se faisant sur la base du volontariat, j'y avais échappé l'année dernière pour cause de mise en scène avant-gardiste, ai-je cru comprendre: «Souffler devant tout le monde sur une balle de ping-pong, c'est trop la honte!»
Il y a deux ans j'avais vu une représentation de Carmen, agréable mais qui ne m'a pas laissé grand souvenir, il y a trois ans Porggy and Bess.

La représentation d'hier soir fut la meilleure de ces trois expériences. Il s'agissait de la réécriture de l'histoire de Barbe-bleue, Douce et Barbe-Bleue: quelques jeunes filles qui s'ennuient décident d'écrire un conte. Il faudra qu'il commence par «Il était une fois» et se termine par «ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants». Oui ou non? Le chœur n'est pas d'accord. L'histoire se déroule, Douce épouse Barbe-bleue, se montre trop curieuse (et c'est encore une histoire de clé), est condamnée à mort. Sa sœur Anne arrive, puis l'histoire bifurque, j'attendrai en vain ma réplique préférée «je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie», les frères n'arrivent pas, Anne voit des bergers, des moutons, point de poudroiement ni de verdoiement.

Le chœur-pousse-au-crime présentera successivement des ciseaux, un katana puis une tronçonneuse à Barbe-bleue («mais c'est n'importe quoi», s'exclame Barbe-bleue, et je ne lui donne pas tort), et Douce mourra dans d'atroces tressaillements.





Le chœur chantera alors son regret : «Les histoires à l'eau de rose ont cependant quelque chose qui nous plaît…»


Ce fut une belle représentation. J'ai l'amour particulier des costumes, des rideaux qui se transforment l'un en manteau pour Barbe-bleue, l'autre en robe de soirée puis, retourné, en robe de mariée, le troisième en jupes pour quatre péronnelles avant de devenir des casaques de mousquetaires, sans compter la table du salon qui servira de jupe à panier à la mère de Douce…

Recommandation

Pas le temps ce soir d'écrire, pensais-je.

Et puis si: un post paresseux mais enthousiaste pour recommander une lecture savoureuse (le 19 juin 2007. J'ai retrouvé les archives, le blog n'est plus en ligne).

Confiance

— Ne me mens pas. Dis-moi que tu ne veux pas répondre, mais ne me mens pas. J'ai besoin de quelqu'un en qui je puisse avoir aveuglément confiance.
— Ça n'existe pas.
— Je sais.

Mais je me demande s'il est réellement normal que lui le sache. Est-il normal de savoir cela à 15 ans? Je lui ai peut-être trop parlé, trop tôt en tout cas, ou il a compris trop vite.


Le pas suivant, c'est bien entendu que je trouverais anormal qu'il ne me mente pas.
Les parents n'ont pas à tout savoir de leurs enfants; de même que les enfants ne doivent pas tous savoir de leurs parents.


Parmi les mythes destructeurs du XXe siècle, je compte ce mythe d'une transparence de l'être passant par la parole; tout devant ou pouvant être dit à tous à tout moment.
Rien n'est plus faux; pour des raisons de vie sociale, bien sûr, mais plus profondément parce que la dissimulation de l'être est aussi ce qui permet la survie et l'unicité de l'être.

Anniversaire

Cela fait cinq ans que j'ai découvert RC, cinq ans le premier juin exactement, en écoutant Répliques sur France Culture.

— Tu as changé. Tu es sans doute davantage toi-même parce que tu as trouvé quelque chose qui te ressemble et que tu es plus heureuse, mais je préférais avant.





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Huit ans après (2015), avouons que ces paroles m'ont percé le cœur (ce n'est pas pour rien que je les ai copiées ici, pour les conserver). Qu'est-ce qu'un amour qui ne souhaite pas le bonheur de l'autre, mais la conformité de l'autre à l'idée qu'on se fait de lui?
C'est peut-être à ce moment-là que j'ai commencé à douter de cet amour si souvent proclamé: proclamé, certes, mais qu'en était-il réellement?
Et aujourd'hui, avec la théologie, l'ensemble des questions posées par ce billet se pose de façon encore plus aigüe.

Manque de curiosité

Je suis peu curieuse, je crois que je ne l'ai jamais vraiment été. Lorsque j'étais petite, je pouvais attendre très longtemps avant d'ouvrir les cadeaux de Noël; mes parents louaient cette sagesse qui permettait d'attendre que ma sœur fût levée pour prendre les photos familiales. Cela ne me coûtait pas, je savais déjà que les cadeaux étaient plus beaux non déballés, ils permettaient de rêver, ils contenaient tout tant qu'ils n'était pas ouverts.

Je ne pose pas beaucoup de questions, ou du moins j'essaie, pas de questions personnelles ou trop personnelles, et plus je rencontre de gens, plus j'écoute d'histoires différentes, plus il me semble que le nombre de questions susceptibles d'être posées diminue, que tout finalement peut être l'occasion de gaffes.%%% Je suis très douée pour les gaffes, à ce niveau-là, c'est presque de l'instinct.


Je me souviens de deux occasions de curiosité: vers sept ans, j'ai repéré dans l'armoire de mes parents ce qui devaient être mes cadeaux d'anniversaire, et je les ai lus. Non seulement mes parents furent très peinés, mais en plus je m'aperçus que cela gâchait totalement la fête quelques jours plus tard: il n'y avait plus de surprise, plus de cadeau, plus rien.

La deuxième fois, je devais être au lycée et ma sœur au collège. J'ai lu son journal intime dans lequel elle écrivait qu'elle souhaitait ma mort, que je gâchais toujours tout, qu'elle espérait voler du poison en cours de chimie pour se débarrasser de moi. J'ai refermé son journal (je me souviens de la lumière tamisée, ce devait être le début de l'été) et je suis sortie doucement de sa chambre.

Vous pouvez laisser traîner n'importe quoi devant moi, je ne le lirai pas. Je ne fouillerai ni dans vos poches, ni dans vos sacs, je n'ouvrirai aucun calepin. Ce n'est pas de la discrétion, c'est de la prudence.

Librairie La Madeleine

Impossible de me souvenir pourquoi je suis passée devant la librairie. Je l'évite depuis que le libraire dresse un étal sur le trottoir. J'ai donc trouvé dans les livres d'occasion
  • Jonathan Swift, Récit complet et véridique de la bataille qui se fit vendredi dernier entre les livres anciens et modernes en la bibliothèque Saint-James aux éditions Belles-Lettres : un exemplaire invendable offert à l'origine en cadeau pour l'achat de deux ou trois volumes de la collection.
Et
  • Hector Biancotti, Jorge Luis Borges, 14 juin 1986 (une plaquette minuscule aux éditions Sables) pour Tlön
  • Isaac Metzker , « Estimable rédacteur en chef…» qui paraît si drôle (mais en fait est poignant)

Psalmus Hungaricus

Je mets en ligne la page consacrée au Psalmus Hungaricus dans le programme du concert des Melo'men et Rainbow Symphony Orchestra associés.

« En 1867, le « Compromis austro-hongrois » donne enfin aux Hongrois un gouvernement royal autonome qui décrète à nouveau, en 1873, la fusion des trois villes. Elle sera cette fois définitive. Mais l'histoire hongroise, douloureuse, se poursuit. À l'issue de la Première guerre mondiale, le traité du Trianon du 4 juin 1920 scelle le démantèlement du pays. La Hongrie perd les deux tiers de son territoire et près de 3,3 millions de personnes se retrouvent alors en dehors des frontières de la « Grande Hongrie » d'avant-guerre, avec la nationalité roumaine, yougoslave ou tchécoslovaque.

C'est dans ce contexte qu'en 1923, le « Psalmus Hungaricus » est créé, en même temps que la « Suite de danses » de Béla Bartok. Le texte est une traduction libre du Psaume 55 par le poète hongrois Mihàly Kecskemêti Vég (XVIe siècle). Il raconte l'histoire du roi David qui implore Yahvé de le délivrer de la persécution de ses ennemis comme de la trahison de ses amis. Le sujet avait déjà une résonance particulière pour les contemporains du poète, alors sous domination ottomane. Il est évident qu'il a aussi trouvé un puissant écho trois ans après la signature du traité du Trianon. L'œuvre est ressentie comme une sorte de protestation nationale, dépassant largement la simple célébration du jubilé de Budapest. Pour le compositeur, elle représente plus encore puisqu'il sort d'une épreuve difficile : il a été sanctionné pour avoir exercé des responsabilités lors d'un gouvernement communiste entre-temps déchu.

Un ténor solo tient le rôle de David tandis que le chœur commente. L'œuvre est en forme de rondo avec un thème vocal principal, Mikoron David nogy busultaban, qui revient continuellement, accentuant l'idée de complainte. La violence de l'introduction orchestrale traduit la douleur morale de David, en contraste avec le quasi silence du chœur qui expose le thème mélodique principal : le peuple assiste, muet, au drame de son souverain, puis pleure et gémit à ses côtés. Progressivement, l'espoir en Yahvé renaît, qui s'exprime dans une puissante explosion polyphonique, avant la conclusion apaisée, message de consolation.

Kodàly est issu d'une famille de musiciens. Ses études musicales sont couronnées, à l'âge de 24 ans, par une thèse de doctorat en ethnomusicologie, consacrée au chant traditionnel hongrois. Il ne perdra jamais cet intérêt pour la musique populaire qui l'inspirera fréquemment. Pédagogue émérite, il a inventé une méthode d'enseignement de la musique, la « méthode Kodàly ». Outre une œuvre chorale très importante, il a composé de la musique de chambre et des pièces symphoniques.


Psaume 55 Chœur
Le roi David, accablé de souffrances,
haï et persécuté par ses amis,
le cœur plein d'un amer chagrin,
abattu, s'adressa à Dieu :

Ténor
Père éternel, Seigneur, écoute ma prière,
porte sur moi ton saint regard,
toi mon Sauveur, mon Dieu, aie pitié de moi,
car la peine de mon cœur est trop lourde.
Jour et nuit je pleure et me lamente,
morne est mon âme, mes forces m'ont quitté,
mon cœur est lourd d'amères souffrances
et de colère envers mes ennemis perfides.
Si j'avais les ailes de la colombe,
je m'envolerais et fuirais ce lieu.
Si mon Dieu clément l'avait permis,
je me serais déjà enfui bien loin d'ici.
Je préférerais habiter les déserts,
errer à l'abandon dans les gouffres obscurs
plutôt que de vivre au milieu de ceux
qui n'ont jamais respecté le droit ni la vérité.

Chœur
Le roi David, accablé de souffrances, etc.

Ténor
Nuit et jour ils trament des projets impies,
sèment la discorde et les calomnies,
cherchent à m'attirer dans leurs pièges
afin de se réjouir de mes souffrances.
La ville n'est que haine et courroux,
querelles et violence habitent ces murs,
on pille l'or, c'est le triomphe de la cupidité,
la terre ne connaît rien de tel ailleurs.
Souvent les impies tiennent conseil
pour mieux tromper veuves et orphelins,
ils offensent Dieu dans leurs pensées
et dans leurs actes,
l'orgueil les fait blasphémer son nom.

Chœur
Le roi David, accablé de souffrances, etc.

Ténor
Il serait plus aisé de supporter ces tourments
si j'étais persécuté par des ennemis !
Contre des ennemis, je pourrais me défendre,
je n'aurais pas à boire
la coupe amère de la souffrance.
Mais mon ami, mon compagnon le plus fidèle,
celui en qui mon cœur avait toute confiance,
qui suivait jadis le même chemin que moi,
c'est lui qui s'est révélé mon pire ennemi !
Que la mort cruelle les punisse tous,
que le perfide succombe à la violence.
Maudits soient leurs sarcasmes vils et impies,
maudite leur meute vile et scélérate.

Ténor et Chœur
Entends mes plaintes, ô Dieu, je t'appelle,
je t'implore jour et nuit,
apporte-moi le salut, délivre-moi
de mes ennemis et du mal qu'ils m'infligent.

Ténor
Oh, mon cœur, réjouis-toi, ne tremble point.
Dieu est ton réconfort, ton soleil,
il délivre toutes les âmes de la détresse,
il est ta lumière dans la vie et dans la mort.

Chœur
Toi, notre juge pour l'éternité,
jamais tu ne toléreras
les impies couverts de sang,
jamais tu ne béniras leurs méfaits,
ils ne vivront pas longtemps sur cette terre.
Tu protèges le juste,
toi la forteresse éternelle du fidèle.
Tu relèves celui qui fut bassement humilié,
tu écrases les présomptueux.
Si, sur terre, tu le mets parfois
à l'épreuve du feu ardent,
tu l'élèves ensuite à la gloire éternelle.
La délivrance, l'allégresse,
la lumière sont sa récompense.
Tu lui accordes puissance et magnificence.
Ce sont les paroles de David dans la Bible
au cinquante-cinquième psaume.
Pour le réconfort de tous, un homme pieux,
au cœur triste, en a tiré ce chant.
»

Zvezdo en concert

Samedi soir, j'ai testé le Rainbow Symphony Orchestra.
L'auditoire était bien plus varié, en âge et en sexe, que ne me l'avait laissé entendre Zvezdo (Ah zut, j'ai oublié de lui demandé s'il y avait un rapport entre Zvezdoliki et Zvezda (qui veut dire étoile, ai-je appris grâce à Grossman)). L'orchestre est une surprise, il est en tenue multicolore, c'est très joli. Je cherche une logique, il me semble que les cuivres sont bleus, mais c'est peut-être un hasard. (C'est un hasard, me confirmera à l'entracte Zvezdo en chemise orange (modem oblige), fatigué de l'éternel tee-shirt vert pomme de son voisin tandis que nous déplorerons conjointement que la chemise ne soit pas obligatoire).

Pour le reste, je suis trop intimidée pour parler de musique. J'ai été enchantée d'avoir l'occasion d'entendre le Psalmus Hungaricus de Kodaly avec un excellent ténor (Laurent Doyen). Le programme m'a beaucoup plu, il n'y a guère que l'Adagio de Spartacus d'Aram Khatchaturian que j'ai trouvé sans intérêt (on attend que la musique se réveille, et elle ne se réveille pas. Moi qui m'attendais à quelque chose d'un peu guerrier…)

J'ai été présentée à Gast et son ami (les non-blogueurs vivent dans l'ombre de leurs blogueurs), et Zvezdo m'ayant demandé où l'on pouvait boire une Guinness, je lui ai étourdiment répondu, pensant que c'était un test, un clin d'œil. Nous nous sommes donc retrouvés au pied de Saint-Eustache dans un pub bruyant.
J'ai appris beaucoup de choses, en particulier que certains protestants français s'étaient réfugiés en Lettonie pour fuir les persécutions catholiques, que les offices protestants étaient interdits dans l'enceinte de Paris par l'Edit de Nantes (j'espère ne pas me tromper, j'étais si impressionnée de tant d'érudition sur un sujet si inattendu que je n'ai pas tout enregistré). Les trois hommes ont parlé politique (je n'ai pas suivi (Gast est "Vert")), puis nous avons changé de sujets (j'ai tout oublié à l'heure qu'il est (ah si, au moins cette question: quelle taille, quelle forme, quel fournisseur pour une bibliothèque (le meuble) idéale) (et encore une histoire de fenêtres (et une autre de plombier polonais (Zvezdo est très content du sien, avis aux gens dans le besoin))).
Nous avons également évoqué la façon dont la Russie avait choisi, parmi trois religions (la juive, la catholique, l'orthodoxe) la religion orthodoxe parce qu'elle était la plus flamboyante, et je ne sais lequel des trois a murmuré «Imaginez s'ils avaient choisi la religion juive»… J'ai eu l'impression d'un abîme, cela changeait tout, mais tandis que j'essayais de mesurer les conséquences d'une Russie juive, Gast est parti sur le sujet de l'uchronie.
Nous avons fini sur les livres de SF, enfin surtout Gast et moi, les deux autres un peu effrayés par la quantité de lectures culturellement incorrectes que nous avons ingurgitées au cours de notre vie.

Gast a fini en beauté en nous résumant les aventures de Philémon (via un passage par Valérian (je préfère Laureline mais je ne l'ai pas dit)).

On a retrouvé Linda de Suza

Le 6 juin à l'O'buki (219 rue Saint Maur), soirée voyance avec Irma et Ingrid et visite de Linda de Suza (à partir de 21 heures). J'ai interrogé la patronne, eh non, ce n'est pas une blague.
J'ai alors suggéré qu'il faudrait inviter Jean-Luc Lahaye, mais quelques personnes bien informées m'ont appris qu'il était en prison. Ah bon.

Bien entendu je ne connaissais personne. Donc après avoir fait quelques instants la conversation à Embruns (je me dis que vu son dernier billet (Guy Môquet), mes lectures actuelles et notre point commun spontané et inattendu, nous avons peut-être davantage à nous dire qu'il n'y paraissait… (j'ai essayé de lui faire m'expliquer Twitter, il m'a répondu d'essayer (non, merci))), je me suis cramponnée à Chondre et ses amis dont Dr Nono (une sacrée langue de vipère. Si j'ai bien compris, son chat (11 mois et très possessif et tendre) met son couple en péril) et Franck, qui possède de jolies fossettes et à qui nous devrons bientôt la photo d'une des parties manquantes de Chondre (nous possédons le reste du puzzle, c'est un jeu de patience).

Ce fut une de ces soirées que j'aime, où l'on dit beaucoup de mal de gens que cela fait beaucoup rire (puisqu'ils sont là pour l'entendre (dans la plupart des cas)) même s'ils ont dû se demander qui j'étais et ce que je faisais là (mais ils sont très polis). J'ai même vu Garoo, beau gosse (moi qui croyais qu'il vivait en autarcie entre son frigo et ses ordinateurs) et l'un des membres des Coquecigrues.


Meilleure répartie de la soirée, une fille en couple (de filles) à une vendeuse de roses: non, on est venu sans nos maris.

Anniversaires

Quatre-vingt-un ans de Marylin Monroe.

Quinze ans de C.

Cinq ans que j'ai entendu parler de Renaud Camus pour la première fois.

Et Matoo fête ses 31 ans.
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