Mes parents et mes beaux-parents arrivent à midi. Comme nous avons paressé les jours précédents, le branle-bas de combat est sonné: ménage pour tous tandis qu'H. se met aux fourneaux. A l'heure dite tout est à peu près prêt, c'est l'avantage des ados sur les enfants plus jeunes.

Journée sereine (commentaire qui paraît innocent mais qui représente des années d'évolution souterraine) qui se termine comme souvent désormais par des mille de belote: j'ai découvert en mon père un joueur averti, ce qui prouve qu'il doit jouer souvent au club de tennis quand sa santé ne lui permet pas d'aller sur le terrain.

C. reçoit trois livres de blagues navrantes, du genre «Un poussin égale deux», ce qui alimente la conversation pendant de nombreuses minutes.

Je souhaitais un iPod pour écouter mes podcasts et mes livres, je me retrouve un peu désemparée avec un iPhone. Je n'ose expliquer ce qui m'inquiète: que je m'y habitue trop et ressemble à tous ces voyageurs de RER le nez dans leur écran, que je cesse de lire, moi qui lis déjà si peu et si insuffisamment.