En rentrant (tôt, j’ai coiffeur) du boulot, je découvre un tweet de souris qui fait de la pub à mon billet du 7 avril.

Et je me dis que je devrais me remettre à écrire régulièrement, ou plus régulièrement.

Mon problème est un problème d’horaire: le train serait idéal mais je n’ai pas de connexion internet (pas de 4G avec free dans la forêt puis les champs), le midi j’aurais une demi-heure et c’est trop court (j’écris lentement d’une part; d’autre part j'ai souvent quelque chose à écrire "avant": si j'écris un billet qui fait référence à un événement survenu auparavant et que le billet correspondant à cet événement n'existe pas, il faut en bonne logique écrire celui-ci d'abord. Je me retrouve avec trois ou quatre billets à écrire au lieu d'un, et c'est ainsi que très sûrement le retard engendre le retard. Il y faudrait une discipline de fer que je suis loin de posséder.)

Certains d'entre vous ont d'ailleurs peut-être remarqué que je tague mes billets du jours de leur écriture, ce qui permet de s'apercevoir que plusieurs billets éloignés dans le temps sont écrits le même jour, enchaînés. Leur écriture laisse une trace dans le temps (et dans l'espace: positionner les billets le jours de l'événement et non le jour de leur écriture est pour moi un positionnement spatial plus que temporel, spatial dans le calendrier de la marge du blog, dans la longue chaîne des archives du blog), mais évidemment, un billet écrit plusieurs jours, semaines ou mois après ne raconte pas la même chose, entre ce qu'il a oublié, les conséquences désormais connues de l'événement relaté et l'érosion des affects.

Il faut que j'essaie d'écrire hors ligne pour poster lorsque le train atteint les zones urbaines.
Le genre de résolution qui dure trois jours.