Magnifique sortie sur la Seine sous un soleil printannier. Au lieu de tourner entre le pont de Valvins et l'île de Samois (toujours ces circuits courts qui permettent aux bateaux moteur de nous surveiller: sortir en skiff l'hiver est dangereux, normalement cette saison est réservée aux bateaux longs. Mais covid oblige), nous sommes montés vers Thomery. Cela fait du bien de changer de décor. La forêt est pixellisée, duvet vert et bois gris.


Au retour j'écoute France inter et tombe par hasard sur la définition des "Woke". J'avais vu passer le terme cette semaine sur Twitter, mais j'avais eu la flemme de chercher.
Cela signifie "éveillé" (awake, je pense à JCVD et son aware). Il s'agit de prendre conscience d'être blanc et d'expier sa culpabilité face aux autres couleurs de peau. J'ai peur d'exagérer en retranscrivant ce que j'ai entendu donc je vous invite à écouter l'émission ici. L'invité est Mathieu Bock-Côté, québecois, auteur de La Révolution racialiste et autres virus idéologiques. C'est peu ou prou ce que j'avais recopié ici. Cela aura mis trois ans à quitter Twitter.

Bock-Côté salue la résistance de la France à cette idéologie, souligne la «tentation totalitaire» des démocraties (et se fait reprendre par le journaliste qui identifie totalitaire au nazisme ou au stalinisme, c'est-à-dire à ses illustrations historiques, et non à son sens, c'est-à-dire à l'exigence de représenter la seule façon admise de penser et d'expliquer le monde), donne l'exemple de Kamala Harris souspçonnée de trahison de la cause parce qu'elle a épousé un blanc «juif de surcroît».
Il explique que le mouvement venu des USA encourage les descendants d'émigrés en Europe à s'identifier au sort des descendants d'esclaves aux US.

En résumé, les races n'existent pas, vous êtes identifiés à et par votre couleur de peau, les blancs sont méchants.