Partie tôt du boulot, vu Titane aux Halles (je ne sais qu'en dire. Ce n'est pas un film d'horreur. C'est un film corporel: du corps nu non enjolivé… et du bizarre violent), attrapé le train de 18h07.

Arrêt à Cesson sous une pluie battante. Il y a un arbre sur la voie à Bois-le-Roi, tous les trains s’arrêtent à Melun, bouchon devant nous, attente, puis nous sommes invités à descendre du train pour prendre celui sur le quai d’en face qui va nous emmener à Melun.

Photo de la Seine sous la pluie juste avant la gare de Melun. La photo indique 19h07. Nous avons déjà perdu une demi-heure.



Melun. Attente sur le quai. Pluie fine. Toutes les cinq minutes les hauts-parleurs nous invitent à nous écarter car «des trains à grande vitesse circulent sur les voies». Je finis par demander à @ligneR (compte Twitter) si c’est vraiment indispensable. Je me demande d’ailleurs à quoi servent ces comptes Twitter: à nous permettre de nous défouler? A canaliser l’agressivité en lui donnant un échappatoire? Il me semble vaguement que les messages s’espacent, mais c’est peut-être purement psychologique, comme ces faux thermostats dans les bureaux pour régler la température.
Toujours est-il que lorsqu’enfin un train grande ligne passe, ce n’est pas le message enregistré qui passe, mais bien quelqu’un de la gare qui parle: le problème des enregistrements, c’est que plus personne ne les croit.

L’enfer de Dante traduit par Antoine Bréa en «parlure vulgaire». H. ne peut pas venir me chercher car la voiture est dans le parking et sa carte navigo n’est toujours pas activée pour permettre d’en sortir.

Je rentre à la maison avec deux heures de retard. Relativisons, c’est la première fois que cela arrive en six mois. Crêperie.