Billets pour la catégorie Une enquête sentimentale :

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Oui, un parfum de maman (ce qui fait que n'ose pas en changer).

2/ Oui, ou peut-être juste afin d'éviter de "voir" quelqu'un (et dans le cas auquel je pense, c'est un remords lancinant).

3/ Oui, la frange, les années après-bac, le résultat était atroce !

4/ Je ne sais pas. La musique paraît le plus évident, mais la peinture, vue IRL… (pas en reproduction). Quant aux mots, je m'en protège, je fais très attention à ne pas les prendre trop directement de face (Mandelstam, Cavafy?) Question trop difficile, il n'y a que des cas particuliers, pas de généralisation possible (en ce qui me concerne).

5/ Parler, hélas. J'aimerais ré-apprendre à me taire, comme je me taisais autrefois.

6/ De me concentrer ! Un sujet qui m'intéresse.

7/ L'incompréhension (est-ce une émotion?). La colère, la tristesse (ce sont des émotions).

8/ Toujours deux à trois projets-programmes et peut-être un ou deux projets-rêves (mais ceux-là je n'y pense jamais avant qu'ils n'entrent ou entrent presque dans la catégorie "programmé".

9/ Euh… S'obstiner, c'est une aptitude? Alors très tôt.

10/ Je ne cherche pas vraiment, mais si la réponse existe, j'ai l'impression que je finis un jour ou l'autre par trébucher dessus.

Nouvelle série

Réponses à ces questions.
Par ailleurs, je vais tenter de répondre à l'ensemble des questionnaires posés depuis des années.

1/ Oui, mais moins bien qu'autrefois. Désormais je m'énerve.

2/ Retenir, retenir. Ce que l'on veut oublier est la source de nos remords et notre culpabilité. Vivre avec ces souvenirs est une discipline et une bonne façon de penser à éviter les mêmes erreurs (même si ça n'empêche pas de recommencer).

3/ Compliqué. Oui, mais sans le savoir car cela m'enbarrasse, et uniquement aux gens que j'aime bien, et uniquement aux gens à qui cela fait plaisir.

4/ Immobile, je suppose. Travail de bureau. Cependant j'ai le vague soupçon que je bouge plus que beaucoup dans cette immobilité.

5/ Rarement. De temps en temps, de moins en moins souvent. Inutile.

6/ Non. C'est impossible sans aimer le pouvoir, et le pouvoir, c'est le MAL.

7/ Oui, à peu près.

8/ Euh, préférée, qu'est-ce que ça veut dire? J'ai des envies de villes, de toutes les villes, celles que j'ai vues pour y retourner, celles que je n'ai pas vues pour les voir. Habiter à Venise, oui, pour voir si je supporterais un hiver dans la brume et la contrainte du bateau et des rues étroites. Je collectionne les villes où je voudrais retourner pour ramer: Venise, Florence, Porto, Amsterdam, Philadelphie,… (et pourtant je n'aime pas Philadelphie).

9/ Ah oui: assurance. Mais si les clients se méfient de leur assureur, ils n'imaginent pas combien les assureurs sont toujours en train d'imaginer que leurs clients sont toujours en train de faire des fausses déclarations de sinistres, en train de frauder.
Ce métier est effrayant de méfiance réciproque.

10/ Oh oui, j'en ai pratiquement fait un blog qui est à l'origine de celui-ci (il a été partagé en deux en juin 2008), et le premier billet était dédicacé à la citation.


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Agenda
- J'ai ma voiture (Hiiiii!!!!)
- Trois ados à la maison pour l'anniversaire d'O. Ils ont joué toute la journée à LoL (League of Legends) en hurlant, et maintenant ils regardent Paul.
- A. est repartie à Lisieux tellement chargée qu'elle nous a laissé son chat.

Une enquête sentimentale

Les questions ici.

1/ Mon père il y a longtemps, avant qu'il ne change de parfum (Savane) du fait que ma sœur se soit mis à travailler chez Lancôme.

2/ Je ne sais pas. Non, je ne crois pas, mais je ne sais pas où je souhaiterais vivre. En ville, pas loin d'une boulangerie, dans une ville possédant un fleuve ou une rivière.

3/ De la peinture. Un beau bleu royal, profond.

4/ Oui, jusqu'à ce qu'ils se déchirent, pratiquement.

5/ Souvent mais moins avec le temps. Pratiquement plus depuis 2007 (pour une raison précise et biologique que je ne raconterai pas ici, en tout cas pas pour le moment). Davantage dans le sens mourir que changer d'identité.

6/ La "survie" au quotidien (pour faire davantage que survivre, justement).

7/ Dès que les paysages ne sont plus ceux du Val de Loire solognot (toits gris, murs beiges, cheminées rouge briques). Tout le temps, en fait.

8/ Oui. Les boutons de manchette de mon grand-père, les boucles d'oreilles choisies par mon père pour mes trente ans, la croix en émail de ma sœur,…

9/ Jean-Marc Nattier.

10/ Non, je n'ai pas suffisamment navigué pour cela.

Enquête

Les question sont ici.

1/ Non. D'ailleurs ce n'est pas une profession. Une profession a un périmètre. Ce que je fais, je pourrais le faire ailleurs, je pourrais le faire autrement, cela pourrait s'étendre ou se rétrécir au gré des besoins, après quelques mois d'adaptation. Je considère que je n'ai pas de profession, uniquement une occupation rémunérée. Ma seule exigence (par rapport à moi-même) est que ce soit utile, que je rende service. Et ce n'est pas si évident, je suis à la lisière des boulots à la con (ceux qui m'exaspèrent, ce sont ceux qui accomplissent avec gravité un boulot à la con).

2/ Oui, beaucoup.

3/ Non, jamais essayé.

4/ Non.

5/ De me lever tôt (très tôt) pour ne rien faire. Avant j'essayais désespérément de me lever tôt pour faire plus de choses. Je n'y arrivais pas. Mais depuis que j'ai pour but d'avoir une demi-heure ou une heure à ne rien faire, c'est devenu un vrai plaisir et un vrai luxe. Le luxe, c'est le temps non utilisé pour la productivité.

6/ Pas très souvent. Du Vélib quand il fait beau. J'ai récupéré le vélo de mes douze ans, mais c'est tellement d'entretien par rapport à ce qui se fait aujourd'hui que je devrais le mettre aux encombrants (où je l'imagine récupéré pour partir en Afrique). Mais je ne suis pas encore décidée.

7/ Oups. Avec retard, beaucoup de retard. En général il faut l'intervention d'une tierce personne qui éclaire soudain quelque chose à laquelle ils n'avaient pas fait attention.

8/ Non. Ou alors une mention dans ce blog (il doit y en avoir trois en huit ans).

9/ Le lave-linge.

10/ Je ne crois pas. Il y avait eu des commentaires pontifiants sur ce sujet. Je crois que l'endroit où j'en dis le plus est ici, partout ailleurs j'ai l'impression de mal m'exprimer, que personne ne comprend ce que je dis — et donc j'en dis moins. Je me demande si certains n'ont pas confondu cela avec une insensibilité à toute épreuve.
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