Billets pour la catégorie Une enquête sentimentale :

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Entiché plutôt, non ? Enfin non, je ne crois pas, en tout cas je ne pense à personne.

2/ Non. Mais je sais que je n'ai jamais totalement pardonné ce mensonge.

3/ Le plus souvent possible.

4/ Causé? J'ai été responsable d'accidents (en reculant, en sortant d'une place de parking).

5/ Oui, une ou deux fois. Dans la mesure où c'était pour des raisons de rapprochement physique excessif (disons cela ainsi), et que j'ai regardé les personnes dans les yeux en leur disant que leur bras me gênait, elles ont préféré se lever et changer de place quelques minutes plus tard.

6/ De temps en temps.

7/ Non. Ça ne m'intéresse pas. Et je pense que les produits chimiques me rendraient malade.

8/ Non.

9/ Euh… Un bouton. Une reprise. Pour un chemisier, comptez six mois, sans garantie (je plaisante, je n'ai jamais fait de vêtement autre qu'un déguisement de bonne sœur pour ma fille pour un spectacle. C'était sommaire.)

10/ Pas suffisamment pour que cela m'ait marquée.

Enquête

Les questions sont ici.

1. Non. Je ne sais pas si je le regrette. Je ne sais qu'en penser. Peur (de perdre le contrôle) et curiosité (de découvrir de moi des choses inconnues, de préférence insoupçonnables).

2. Non. Jamais témoin, une seule fois marraine… Ma vie est un échec.

3. Plus maintenant. J'en ai rêvé au lycée. Une fois encore je regrette d'avoir abandonné trop tôt. Le parcours qu'on vous annonçait été hyper-balisé (un doctorat en physique ou biologie). En réalité, un métier dans l'aviation et de la chance aurait pu permettre de s'approcher du but, cela s'est "beaucoup" ouvert avec la chute du mur (enfin, ça ne représente pas beaucoup de places malgré tout!) Je me souviens de la première Française, en 1985 ou 1986.
Aujourd'hui j'aurais peur. Je suis devenue peureuse en vieillissant. Je comprends mieux pourquoi on parle de l'inconscience et de l'insouciance de la jeunesse. Cette inconscience me manque, je la regrette.

4. Non. Avec mon grand-père maternel, il y a trèèèès longtemps. L'enfer. «Chut, arrête de bouger, ne parle pas», etc. Ah, et une fois en mer, à douze ou treize ans. Ça c'était bien, mais j'avais attrapé de sacrés coups de soleil.

5. Il me semble que oui. Mais évidemment, je ne suis pas objective.

6. Non. Je me dis que je devrais apprendre à planter un crocher dans du placoplâtre (Youtube à mon secours!) pour faire ce que je veux.
Mais je n'ai rien que je souhaite mettre au dessus de mon lit.

7. Oui. Pas tous les parents, mais un ou deux, oui.

8. Non.

9. Pas à ma connaissance !

10. 5h45. Rendormie en attendant le réveil (6h15)
Ces horaires sont ceux de mercredi 26 novembre, jour où je remplis ce questionnaire. Samedi dernier était le seul jour de la semaine sans contrainte, j'ai dû me lever un peu avant neuf heures.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Oui, régulièrement. Règle de base, ne jamais refuser, même si c'est vexant (dans le genre croire que vous êtes enceinte quand vous ne l'êtes pas).
Ce qui arrive souvent, c'est l'échange de regards au moment où une place se libère. J'aime beaucoup quand il n'y a pas précipitation, re-connaissance de l'autre, et que l'un ou l'autre (cela peut être moi aussi, selon les cas!) laisse la place à l'autre. J'aime ce moment où nous faisons la preuve que nous ne sommes pas des sauvages.
J'ai cru constater qu'on me laissait davantage la place quand je portais un chapeau, j'ai l'impression que ce chapeau fait plaisir aux gens (les fait sourire) et qu'en retour ils me laissent volontiers la place qui se libère. (Ça n'a l'air de rien, mais c'est précieux, une place, quand le trajet de vingt minutes peut se transformer aléatoirement en trajet de quarante).

2/ Quand j'y pense. Quand j'y pense, je pense à ces paroles de Visconti rapportées par Claudia Cardinale. Prendre possession de la terre. (Le blog d'EF est le plus beau des blogs).

3/ Non, sauf sur FB (quand je me suis rendue compte que l'ami commun que j'avais avec une femme faisant les mêmes études de théologie que moi était… Patrick Cardon… Stupeur et ébahissement)

4/ Pas vraiment, mais plus qu'avant.

5/ Non, pas au sens strict. Je ne suis plus épuisée après mes sorties d'aviron. Apparemment c'était une question de seuil : à dix kilomètres par semaine, épuisement, à trente, plus de problème. (Donc nouvelle aptitude : ne plus être épuisée.)

6/ Oui, au Maroc. Quand nous sommes rentrés en France, mes parents m'ont inscrite à une année de cours. (Je détestais ça: environnement bruyant qui résonne, moniteurs qui gueulent…)
Il y a quelques années j'ai repris des cours pour accompagner ma fille. Le maître-nageur m'a dit que je nageais très bien. J'ai été très fière et très surprise, je me suis même demandé s'il me draguait (non, impossible, pas un maître-nageur, une vieille de quarante ans!)

7/ De temps en temps, avec une bonne raison.

8/ Il me semble que oui, mais comme ça à chaud, je ne saurais pas dire lequel. (Rien d'extraordinaire, néanmoins inexpliqué).

9/ Les cafés.

10/ Les transports en commun parisiens, RER et métro.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ Non. Je souhaiterais qu'elles ne le soient pas, mais je crois que je suis très bruyante. De façon générale, je maîtrise mal ma voix, trop haute ou trop basse. Je ne me rends pas compte de ce qu'elle rend.

2/ Ça m'est arrivé, ça ne m'arrive plus, ou très rarement. Je ne me souviens pas vraiment de mes rêves, je n'ai que des impressions (fatigue, angoisse, peur, colère (non, rien de très positif, il faut le constater)).

3/ Non, mais j'ai perdu ma montre (elle me manque et j'ai de la peine de l'avoir perdue, c'était un souvenir. Il faut que je la cherche encore.)

4/ Oui. Préparer au moins mon sac (mon cartable: jamais les mêmes livres à mettre dedans; le sac de sport le cas échéant), idéalement une idée des vêtements (plus rare), choisir l'heure de réveil (rarement la même heure en fonction du temps que je veux avoir pour moi, gratuit, disponible).

5/ Non. Je ne comprends pas qu'on ait peur des chiens (j'ai une amie que ça terrorise, j'en suis toujours stupéfaite).

6/ Oui, ça me sert de référence pour comparer la taille des autres villes moyennes.

7/ Euh… que des schémas explicatifs. Est-ce du dessin ? (Non.)

8/ Au café. Je ne sais plus très bien si je vois mes amis. (Je crois que non.)

9/ Je ne crois pas. Mer très silencieuse en Grèce. Bruit hallucinatoire des filins des voiles contre les mâts à la Baule. Mais pas le bruit de la mer.

10/ Non. C'est très silencieux chez nous. Je pense que cela rendrait fou la plupart de nos contemporains. Même le son de mon ordinateur est habituellement coupé pour éviter de lancer une vidéo par erreur. Le son est toujours un choix.

Enquête

Les questions sont ici.

1/ La première déclinaison en latin ! et le verbe être et ses dérivé, au présent, imparfait, futur.

2/ Ça dépend ce qu'on appelle "perdre son sang-foid". J'y vois deux origines : la peur ou la colère. Et peut-être l'urgence, mais cela doit rejoindre la peur.
Etre exaspérée, souvent, en colère (au point de perdre son sang-froid), plus rarement, et les vraies colères sont froides voire glacées (brutalement je me désintéresse, c'est assez étrange comme processus).
Perdre son sang froid au sens "perdre la tête", au point d'agir de façon totalement illogique, très rarement.
J'ai l'impression qu'à force de lire je vois toujours toutes les situations de l'extérieur, comme une bonne ou une mauvaise intrigue, et les cas où je suis suffisamment "dedans" pour perdre la tête sont rares.

3/ Avec une allumette et une boîte à œuf, oui; avec un silex, non; sous la pluie, non!

4/ Non (nooonnnnn!!!!)

5/ Non mais j'ai failli!

6/ Non.

7/ Oui.

8/ Ce n'est pas incompatible : ne pas tenir compte des découragements, continuer ce qu'on a à faire, comme si on ne l'était pas. (Donc pas de différence entre un découragement durable et un passager. Bon, disons passager.)

9/ Oui. Le moment où il recommence à faire suffisamment beau pour que Vincent autorise les sorties en skiff. Ou plus prosaïquement le moment où les arbres redeviennent vert. Le vert me repose.

10/ Hier.
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