Je pensais traduire le chapitre 3 de la seconde épître de Pierre ce matin et l'envoyer à la prof, mais quatre incursions FB plus tard (ce truc est maléfique), je ne suis allée que jusqu'au verset 9 (le cours a lieu ce soir: neuf par an et je vais en manquer deux cette année. La prof ne m'a rien demandé (je l'ai vu ravaler sa phrase "vous m'enverrez votre version" en se rendant compte que le cours était entièrement optionnel, gratuit, du loisir, en somme) et je l'admire tant, j'ai si honte de si peu travailler, que j'essaierai de lui envoyer dimanche en revenant. On verra.)

Une douche, un dépendage de linge (étendre le linge: extension du linge? contraction à l'inverse?) plus tard et je prépare ma valise, mon sac de sport plus exactement. Avant, je n'aurais pris que des affaires de sport (il est prévu de ramer quatre heures par jour) avec un gros pull et un jean, mais depuis l'entre-deux-rivières de juillet, je sais qu'il faut prévoir de quoi être coquette le soir (WTF?), un polo, un chemisier, une robe, et aussitôt ce problème (de poids, en poids, en volume): les chaussures: même en Bretagne, même entre provinciaux, même en camping, les gens "se font beaux" le soir. Je n'ai jamais appris cela (je veux dire chez moi, enfant), je n'ai jamais appris cette convention sociale qui me paraît tout à la fois ridicule (en camping? mais on s'en fout!) et respectable (cet effort de vivre ensemble).
Mais maintenant que je l'ai expérimentée, je m'applique à l'appliquer.

Ah tiens, j'ai oublié le Vicks et les boules quiès. Je rajoute et je pars.