Billets qui ont '2017-02-25' comme date.

Vendredi

Chez le coiffeur. Remboursez ! : on me donne Art & Décoration — et mes potins, alors? Rien que quelques photos, très bleues, dans VSD, d'Obama en vacances près des îles Moustiques chez un ami milliardaire. Il est remarquablement musclé, il faut croire qu'il y a une salle de sport dans les sous-sols de la Maison blanche.

Plus de billet pour Chtchoukine, même de sept à neuf. Il faudra donc aller à St Pétersbourg et Moscou.

Je lis Paul Beauchamp et j'ai l'impression de lire Roland Barthes: la même façon de donner l'impression d'avoir fumé la moquette (de la bonne), la même capacité à poétiser en utilisant des mots techniques, à transformer la technique (théologique dans un cas, linguistique dans l'autre) en poésie.

133/365 : RAS

8h (seule sans Olivier parti en courant en oubliant son téléphone dans la voiture) : RAS

18h50 retour classique (ligne 1 - RER A - RER D gare de Lyon) : RAS

132/365 : RAS

7h52 : RER D. Je prends la ligne 1 parce que la A prend du retard et tous les écrans sont muets.

17h20 : ligne 1 puis ligne 14 station bibliothèque.
23h45 : ligne 14 puis RER D gare de Lyon à 23h02

131/365 : Retard le matin

O. voulait être à l'heure car il ne savait pas si oui ou non il avait une interro lors de sa première heure de cours.
Nous nous sommes appliqués, nous sommes montés dans le RER de 7h42 (et non le suivant, que nous avons normalement par défaut dans notre nonchalance). Et nous avons mis une heure à arriver à la gare de Lyon, sans réellement savoir pourquoi puisque les annonces faites sur les quais n'étaient pas compréhensibles. (O. est arrivé avec une demi-heure de retard. Heureusement il n'y avait pas d'interro.)

17h10 ligne 1, RER A pour les Halles.
19h15 Zaco aux Halles.

130/365 : une personne heurtée

O. commence à 10h30 le mardi, je suis donc dans un état de "vacance". Je pars donc tard, en faisant un détour pour éviter de passer devant les écoles (8h30, c'est la mauvaise heure) et en restant bloquée ailleurs sur le trajet.
J'arrive sur le quai : bondé. Trains supprimés, retardés. Une personne s'est fait heurtée à Maisons-Alfort, beaucoup plus tôt, vers 5h30. Je sais déjà qu'il y aura déjà des trains, mais qu'il sera impossible de monter dedans.
Je le sais peut-être trop bien d'ailleurs, car je n'essaie pas de monter dans le train qui s'arrête à neuf heures. Je le regretterai ensuite, car le suivant ne passera que quarante minutes plus tard. (Je préviens O: H. le déposera à Boissy St Léger, RER A). Un moment j'envisage de rentrer : après tout, je ne travaille pas l'après-midi, ça va vraiment faire court!)
Debout, tant debout que j'ai des fourmis dans les plantes de pied et les orteils (bottes rouges). J'arrive une heure plus tard au bureau.

14h: ligne 1 ligne 6 métro St Jacques
18h40 : ligne 6 ligne 7 : Censier-Daubenton.
22h00 : velib pour RER D à gare de Lyon. Zaco de 22h36.

Fin des vacances

Ma tentative de mettre en place (encore !) de nouvelles habitudes de travail fait que je n'ai pas ramé la semaine dernière. J'arrive en retard, je monte en double avec Jérôme. (Il y a si peu de courant, le bassin est si calme que nous sortons tous en bateaux courts, même les débutants de l'année.) L'arbre qui bloquait une partie de la largeur du cours depuis la crue a enfin été enlevé et nous avons un boulevard devant nous. Belle sortie, nous manquons d'équilibre mais pas de puissance (Jérôme est encore impressionné par une sortie qu'il a faite avec Emmanuel et je le comprends: Emmanuel est impressionnant.)

Bibliothèque de l'ICP. Une heure de théologie morale, une heure de grec. Je découvre en cherchant un lexique dans les rayonnages un livre étonnant, A Grammatical Analysis of the Greek New Testament, qui parcourt le Nouveau Testament en ne s'arrêtant qu'aux difficultés grammaticales, sans citer l'ensemble du texte: des notes en soi. Se lit comme un roman, peut-être (si on lit le grec et comprend l'anglais (ou alors le latin: l'anglais était à l'origine du latin).

Quelques recherches plus tard, voir le chapitre 15 de ce livre.

129/365 : le retour du train court

Fin des vacances, je reprends les horaires de O. Toujours à la limite d'être en retard : nous voyons passer le train précédent sans nous presser pour tenter de l'attrapper.
Nous arrivons sur le quai, en tête (vu l'endroit où nous garons la voiture), pour prendre le suivant : vieux gag, le train s'arrête loin devant nous, c'est un train court. Cinquante mètres de quai à parcourir pour atteindre la rame. Nous passons en courant — pour rejoindre les premières voitures — devant l'habitacle du conducteur qui a baissé le rideau devant sa fenêtre (première fois que je vois ça), sans doute fatigué d'être regardé de façon furibarde.

17h : ligne 1 puis 12. Rue de Rennes. 22 h10 : ligne 4 puis RER D de 22h32 aux Halles. Arrivée sur le quai 1 à Yerres, ce qui signifie quarante à cinquante centimètres à franchir entre la voiture et le sol. Les travaux battent leur plein sur la longueur de la ligne.
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