Billets qui ont '2018-01-02' comme date.

Deux

Une charlotte aux airelles, la belle à la belote (nous avons perdu) et retour dans la nuit sous la pluie fine. Il y a tant de monde sur la route que nous sortons après Orléans pour remonter par la Beauce (St Lyé, Méréville (nous aimons passer à Méréville),…) puis Vert-le-petit, Lisse, etc. pour éviter la Francilienne. Il semble y avoir de nombreux accrochages.
Nous nous arrêtons à deux reprises, dont une au McDo (!) pour laisser souffler H. et son caillou. A l'arrivée, la maison ne sent pas trop mauvais malgré les deux chats et le lapin enfermés trois jours (c'est toujours le moment désagréable du retour : les remugles quand on ouvre la porte).

Red 2. H. et C. ont mis en place une solution de galerie de photos hébergée en site personnel qui devrait me permettre d'en faire réapparaître sur ce blog. J'entreprends de mettre à jour peu à peu les billets des dix ans passés. C'est toujours étonnant de les relire, tout paraît si proche. Le temps ne passe pas.

Une journée devant la télé

Traditionnel concert du Nouvel An à Vienne ;
Inside Llewin Davis avec O. : je lui en avais parlé tandis que nous écoutions les podcasts sur Bob Dylan. Toujours perturbée par la boucle temporelle de la fin. Je ne comprends pas, mais so Coen;
Mélodie en sous-sol qu'O. n'avait jamais vu. Je suis gênée par la muflerie de ces films, auparavant je n'aurais pas osé le dire, poids de l'autorité oblige;
concert du Nouvel An de la Fenice sur Arte.

Puis deux mille de belote. Je suis en équipe avec mon père (je soupçonne O. de ne pas avoir voulu se remettre avec moi depuis notre défaite du 26 décembre : je ne suis pas assez chanceuse), nous perdons largement le premier mille, gagnons courtement le second. A. a une chance insolente.

Noël

Et de nouveau dans la cuisine : un chapon farci aux pommes et poires poêlées (le secret c'est l'humidité de la poire).

O. me confie tandis que nous essuyons les verres (car la jolie vaisselle ne passe pas au lave-vaisselle) : « j'ai l'impression d'avoir passé les vacances dans la cuisine».
Et en effet, s'il n'y a pas plus de travaux que d'habitude, il y a nettement moins de participants. (J'aime beaucoup les scouts qui appellent « services » ce que je nomme « corvées ».)

C. repart avec mon iPad : il me le rendra en juin, après la remise de ma dissertation d'anthropologie chrétienne (à moins que je ne choisisse un oral ? Mais la professeur m'impressionne tant que je pense choisir un écrit.)

Dans la cuisine

Marché. Un chapon et deux poulardes. Le fermier (un charmant jeune homme ressemblant à Di Caprio, tandis que Juliette, la vendeuse, ressemble à Emmanuelle Béart : à croire que c'est un critère d'embauche) m'a proposé de porter mes paquets à la voiture :
— Inutile, je fais de l'aviron.

Curry d'agneau le midi, bûche au chocolat l'après-midi (pour une fois que j'ai accès à la cuisine, je fais des expériences), poulardes le soir avec des châtaignes cuites dans du miel (celui qui fait la cuisine choisit les recettes et je suis la seule à réellement aimer les châtaignes)).

H. va beaucoup mieux, la fièvre a cédé.
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